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Bien que les moyens manquent et que les conditions soient peu favorables pour faire une carrière au Maroc, il a choisi d'y rester et de relever le défi. Certes il a eu des propositions et la possibilité de signer des contrats avec de grandes maisons de production et des chaînes telles Rotana, Mazzika et Melody. Mais il préfère rester libre et ne pas subir le diktat des producteurs.
Ainsi, il consent d'énormes efforts pour produire ses albums avec ses propres moyens. Mais talentueux comme il est, Mohamed Réda va de succès en succès comme en témoignent, d’ailleurs, les nombreuses invitations qu'il reçoit pour donner des soirées en Europe, en Amérique et en Orient.
Il n'est donc pas question d’être sous la tutelle d’une maison de production, soit-elle prestigieuse, pas plus d'émigrer pour se forger un nom sous d'autres cieux.
Mohamed Réda tient à son pays et se montre déterminé à braver les difficultés. Aussi, se sent--il, en tant qu’artiste, impliqué dans les questions patriotiques et tient à apporter sa contribution au combat pour la défense de notre intégrité territoriale.
Il a ainsi, composé, en compagnie de Mohamed Anouar, une chanson consacrée au Sahara, écrite par Mohamed Idrissi. Il a tenu à présenter cette chanson aux Etats-Unis où il était en tournée et où il a rassemblé 200 personnes pour défiler à Washington et clamer très fort la marocanité du Sahara.
D'ailleurs Mohamed Réda ne comprend pas pourquoi les artistes ne s’intéressent pas assez à la cause nationale. Il les appelle donc à se consacrer à des sujets qui nous impliquent en tant que citoyens marocains et, pourquoi ne pas, interpréter collectivement une opérette dédiée à la patrie. Les grands chanteurs ont tous glorifié leur nation: Oum Kaltoum et Fairouz en sont un exemple édifiant.
Chanteur de talent, Mohamed Réda ne dort pas sur ses lauriers pour autant. Il tient à toujours affiner ses potentialités notamment vocales.
C'est pour cela, d'ailleurs qu'il ne s'est pas contenté de s’initier à la musique au Maroc mais a préféré approfondir ses connaissances à l’étranger.
Ainsi il a intégré le conservatoire de Toulouse, en France, où il a appris les techniques du chant classique, ce qui lui a permis de découvrir d'autres possibilités sur le plan vocal. Le talent est certes requis, mais ce n'est pas assez. Il faut de l'apprentissage pour le développer et s'exprimer pleinement.