Mohamed Katib. Un acteur pas comme les autres

Vendredi 29 Juillet 2011

Le quartier des Habous à Casablanca a donné naissance à plusieurs grands noms qui ont brillé dans différents domaines : sport, art, culture, cinéma … Il n'a pas cessé  de faire éclore des talents de qualité et de présenter au public marocain des noms devenus célèbres.
Mohamed Katib, natif de ce quartier est lauréat du conservatoire, option interprétation en arabe et français. Il a été influencé par des histoires des "Halka" du quartier Baladia, qui jouxte les Habous. Comme les enfants de son âge, il profitait de chaque course pour aller se délecter avec les histoires de Bahja le magicien.
Après 7 ans de conservatoire, il entame son parcours professionnel dans les courts métrages. Il a commencé par l'interprétation avant de passer à la mise en scène. Sa détermination lui a ouvert les portes des productions étrangères.  Ainsi il a pris part à des films comme "The four featers" et "Spy game". Cette participation l'a propulsé au point d’être choisi pour jouer dans "Bible Mysteries".
Concernant la production nationale, c'est dans le film "La vague blanche" qu'il a débuté mais on a dû remarquer sa façon différente d’interpréter ses rôles. Il faut dire que Mohamed Katib a adopté une approche professionnelle du fait qu'il a commencé dans des productions étrangères. Et c'est pour cette raison qu’il est sollicité par des réalisateurs pour camper des rôles qui s'adaptent parfaitement avec son style. D'ailleurs, il a vite imposé une image particulière dans l'esprit des téléspectateurs notamment dans "Une heure en enfer", "Kandisha", "Le retour du fils", "Kan ya ma kan" et "Road to Kabul".
Cet     artiste fait ainsi partie de ces talents underground qui reflètent la réalité. C'est pour cela qu'il a attiré l'attention et suscité l'intérêt des téléspectateurs.
Les dernières années ont vu l’apparition de nouveaux comédiens et l’arrivée de scénaristes et réalisateurs talentueux dont l'apport a donné un souffle nouveau au cinéma marocain et aux productions télévisuelles.
Katib n'oublie pas ceux qui l'ont encadré à ses débuts. Il tient, à chaque fois, à rendre hommage à son "ami" et "frère" Michael Hill. « C'est avec lui, dit-il, que j'ai appris la discipline d'un acteur, le travail d'un acteur et comment faire passer l'information de la meilleure façon qui soit. «C'est un grand homme que le monde n'oubliera jamais".
Un visage marquant, une manière originale d’utiliser la caméra et une forte présence. Voilà ce qui caractérise Mohamed Katib qui a brillamment négocié  sa carrière. On ne sera pas étonné de le voir crever l'écran et, partant, occuper les premières marches sur la scène du cinéma  marocain et étranger.

A.K

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