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Choubi a fait son choix et s’est dédié totalement à sa passion et à son rêve de devenir comédien. Lauréat de la 1ère promotion de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC) en 1985, Choubi a conquis le monde du théâtre et du cinéma grâce à une formation de qualité.
Après une brève expérience dans la fonction publique, il décide de se consacrer à l’art. "L’expérience enrichissante au sein de l’administration m’a permis de connaître les préoccupations du citoyen marocain, sauf qu’elle était frustrante pour moi qui ai toujours rêvé d’être artiste", a souligné Choubi dans une rencontre organisée en marge de son hommage à la 25ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan.
"Elle ne pouvait donc pas durer davantage, puisqu’elle m’empêchait d’être moi-même et de me consacrer à ma vocation première, celle de comédien. J’ai donc décidé de tout balancer, pour pouvoir mener une vie d’acteur à part entière", a-t-il ajouté. Comédien marocain authentique et dévoué, Choubi s’adonne à différents genres artistiques. Pour lui, le théâtre représente un espace qui lui permet de sonder les mystères de son corps et de son âme alors que le cinéma, son amour infaillible, concrétise plus librement sa passion. Il vit une première expérience exceptionnelle devant la caméra dans le film "Soif" où il prend conscience du travail authentique et du degré de responsabilité au sein d’une équipe homogène. Il enchaîne avec plusieurs participations distinguées dans des films qui ont largement touché le public marocain, à savoir "La symphonie marocaine", "Larmes de sable" et "Chemin de femmes".
Mohamed Choubi avoue qu’au moment de la création, il veille avant tout à être sincère, et toucher le public avec sa simplicité et sa spontanéité. Il évoque également le fait que le cinéma aide les sociétés à découvrir leurs maux et permet aux jeunes de réfléchir et d’adopter une attitude critique.