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La bonne gouvernance des services publics constitue un prélude essentiel pour la mise en œuvre des orientations du Nouveau modèle de développement (NMD), a affirmé, samedi à Rabat, le Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou.
Dans une allocution lue en son nom lors d'une rencontre scientifique organisée par l'Institution du Médiateur du Royaume, dans le cadre des activités du 27è Salon international de l’édition et du Livre (SIEL), M. Benalilou a expliqué que si l'administration ne revoit pas ses modes de gestion avec la persistance de comportements engendrant de profonds dysfonctionnements administratifs accentués par la crise sanitaire, cela est susceptible d’entraver la réalisation des objectifs fixés dans le rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), et, par conséquent, entraver la réalisation des objectifs du développement durable (ODD).
Il a, dans ce sillage, rappelé le diagnostic figurant, à maintes reprises, dans les rapports de l'Institution du Médiateur et parmi les conclusions de la CSMD, qui fait état de la persistance d’une certaine tension et déception entre le citoyen et l’administration, relative au rendement des services publics.
M. Benalillou a aussi souligné la nécessité de reformuler le service administratif selon les besoins réels de l'usager et de repenser sa gestion selon une approche fondée sur la qualité globale et appuyant le changement.
Et le Médiateur du Royaume d’enchaîner que cela passe par une gouvernance des services publics axée sur la qualité, la satisfaction des citoyens, le renforcement de la confiance en l'administration, la transition d'une administration dédiée à la satisfaction des besoins immédiats à une administration prônant les conditions du développement, la proximité avec le citoyen dans le cadre de la justice territoriale et l’adoption de la digitalisation et des nouvelles technologies, outre la mise en place d’un baromètre pour mesurer la satisfaction des citoyens et la qualité des services fournis.
De leur côté, les autres intervenants se sont arrêtés sur les problèmes d’ordre structurel et pratique, ainsi que sur les dysfonctionnements du système de l'administration publique.
Ils ont également mis l’accent sur la nécessité de s'imprégner des principes de la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique, afin de mettre en œuvre les différents programmes de développement mis en place par le Royaume.
Ils ont, en outre, soutenu que la formation du capital humain est une condition primordiale pour la promotion du service public afin de répondre aux aspirations du citoyen.