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Ainsi, les participants à cette rencontre, prélude aux séminaires célébrant la mémoire de personnages de renom ayant "gravé la mémoire collective marocaine", se sont arrêtés sur les accomplissements et la vie du défunt Mohamed Bahi (décédé en 1996) qui a "accumulé les expériences journalistiques, devenant l'une des personnalités majeures de l'histoire des médias au Maroc".
Cette rencontre vient célébrer la mémoire d'un journaliste reconnu pour ses positions de grand militant aussi bien au Maroc qu’au Maghreb et dans le monde arabe. Mohamed Bahi avait retenu l’attention de plusieurs écrivains, poètes et journalistes de renom, comme le grand Abderrahmane Mounif, qui lui a consacré tout un livre intitulé "Ourouatou Azzamane Al Bahi".
Intervenant à cette occasion, l’écrivain Hassan Nejmi a souligné que feu Mohamed Bahi était un des piliers de la pratique journalistique dans le monde arabe "par sa force et son acte" et grâce à "un langage recherché, une mémoire intellectuelle et culturelle et la solidité de ses références et sources". Il était un journaliste d'analyse et de construction visionnaire, a ajouté Nejmi, dont l'émotion ne lui a pas facilité de parler d'un Bahi accompli, qui était une référence des questions du Maghreb pour de nombreux journalistes arabes et européens".
Avec "une mémoire littéraire féconde, un grand esprit et une expérience de terrain", Bahi a enrichi la conscience à travers sa production journalistique intellectuelle prolifique, en plus d'être l'un des leaders de la pensée et de la pratique juridique au Maroc, a-t-il ajouté.
Evoquant la place de la République de Mauritanie en tant qu'invitée d'honneur de la 26ème édition du SIEL, M. Nejmi a déclaré que Mohamed Bahi est le meilleur exemple "qui incarne l'étroite cohésion entre Marocains et Mauritaniens".
Abondant dans ce sens, l'écrivain marocain a repris l'expression du journaliste, Hamid Berrada, pour décrire Mohamed Bahi, comme étant "le dernier des Arabes", ajoutant que le défunt jouissait d'un "don de construction des ponts entre les humains et de penser aux vaincus et aux opprimés".