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Bien qu'elle n'ait pas clairement dit jusqu'ici si elle ferait acte de candidature aux élections de novembre, ses proches ont indiqué un peu plus tard qu'elle annoncerait sa candidature. L'annonce devait avoir lieu dans un centre culturel du quartier populaire d'El Bosque, dans le sud de Santiago, où elle a passé une partie de son enfance.
A l'aéroport, Mme Bachelet a été accueillie par une trentaine de dirigeants politiques de la coalition d'opposition de centre gauche et une centaine de partisans, en majorité des femmes.
La maire de Santiago, Carolina Toha, lui a officiellement souhaité la bienvenue, concluant son message en déclarant "merci beaucoup de votre décision". Lors de son dernier séjour au Chili en janvier, l'ex-présidente avait indiqué qu'elle ferait part de ses intentions concernant le scrutin présidentiel en mars. Michelle Bachelet, 61 ans, médecin de formation, avait quitté ses fonctions en 2010 avec une popularité record. Elle n'avait pu immédiatement se représenter, la Constitution chilienne interdisant d'exercer deux mandats consécutifs.
Elle a exercé les fonctions de directrice exécutive de l'agence ONU-Femmes depuis sa création en septembre 2010.
Selon un sondage réalisé il y a quelques mois, 53% des Chiliens sont favorables à un retour au pouvoir de l'ex-présidente.
Celle-ci a pourtant choisi de rester muette sur ses intentions politiques tout au long de sa mission de trois ans à l'ONU.
Si Bachelet est candidate à la présidentielle, elle devra dans un premier temps affronter trois autres candidats de gauche dans des primaires en juin, pour lesquelles elle apparaît d'ores et déjà comme la grande favorite.
Chaleureuse et charismatique, Bachelet jouit d'une popularité sans précédent au Chili, où elle a notamment beaucoup œuvré pour la cause des femmes.
Elle a fait respecter la parité au sein de son gouvernement, triplé le nombre de places en crèche, augmenté les retraites des mères de famille ou encore facilité l'allaitement sur le lieu de travail. Mais elle retourne dans un pays différent de celui qu'elle a quitté. Pendant son absence, plusieurs mouvements sociaux, les étudiants en tête exigeant une éducation publique gratuite et de qualité, ont surgi dans le paysage politique chilien.