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"Il est regrettable qu'ils se joignent comme des moutons à la stratégie réactionnaire et putschiste du groupe corrompu" qui "s'oppose" au gouvernement mexicain, écrit le gouvernement jeudi soir dans un communiqué, exigeant également que les députés européens "évoluent" et "abandonnent leur manie de l'ingérence déguisée en bonnes intentions".
Le Parlement européen a voté jeudi une résolution demandant au Mexique de faire en sorte que soit garantie la protection des journalistes et des défenseurs des droits de l'Homme.
Les députés européens soulignent que "2022 a connu le début d'année le plus meurtrier pour les journalistes au Mexique". Selon la résolution, qui n'a pas de caractère contraignant, "la situation s'est détériorée" depuis la dernière élection présidentielle de 2018 avec officiellement au moins 47 journalistes et 68 défenseurs des droits de l'Homme assassinés.
"La corruption institutionnalisée et généralisée, à laquelle s'ajoute un système judiciaire déficient, est à l'origine d'un problème d'impunité endémique, 95% des meurtres de journalistes demeurant impunis", ajoute le texte.
Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador utilise une "rhétorique insultante et stigmatisante" à l'égard des journalistes et "sous prétexte de lutter contre les fausses informations" le gouvernement a créé "une plateforme publique destinée à dénoncer, à stigmatiser et à attaquer la presse qui se montre critique", selon la résolution.
"Assez de corruption, de mensonges et d'hypocrisies", a rétorqué dans son communiqué le gouvernement du président de gauche mexicain, assurant qu'au Mexique "la liberté d'expression et le travail des journalistes sont respectés". Quelque 150 journalistes ont été assassinés au Mexique depuis 2000.