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Deux semaines après des inondations catastrophiques au Soudan, avec 53 morts et quelque 200.000 sinistrés selon le ministère de l'Intérieur, les habitants de ce quartier ont toujours de l'eau boueuse jusqu'aux chevilles.
Charq ElNil est l'un des quartiers les plus touchés. "C'est dans la rue que j'habite maintenant", dit Jamaal Hamad, qui comme plusieurs dizaines d'autres habitants campent au bord de la route dans ce secteur à la fois résidentiel et agricole.
Avec des lits sortis de leurs maisons, les sinistrés ont fabriqué des abris de fortune à l'aide de bouts de bois et de morceaux de tissu.
Le Croissant-Rouge soudanais a installé des tentes dans les rues, fournit de l'aide et distribue de la nourriture tous les jours.
Dans d’autres secteurs de la capitale, relativement peu touchés par les inondations, quelque 2000 volontaires s’organisent pour venir en aide aux sinistrés de Charq-ElNil et d'autres quartiers.
Les Soudanais qui le peuvent donnent nourriture, vêtements, moustiquaires, et même des dons en espèces.
Les nouvelles pluies qui menacent laissent présager le pire pour les sinistrés.
"S'il pleut, nous ne savons pas ce que nous allons faire", affirme un des déplacés qui campent sur le bord d’une route.