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Amanullah Aman, chef de la Commission électorale indépendante (IEC) pour la province de Kunduz (nord) a été tué par des hommes armés circulant en moto près de chez lui, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement local Enayatullah Khaliq.
«Deux hommes armés ont ouvert le feu en direction de son véhicule. Il a succombé des suites de ses blessures à l’hôpital», a-t-il ajouté. Le numéro deux de la police locale, Ebadullah Talwar, a confirmé ce décès.
Il s’agit du premier meurtre d’un haut responsable de la commission électorale afghane à l’approche de la présidentielle d’avril qui doit désigner le successeur de Hamid Karzaï qui ne peut briguer un troisième mandat à la tête de l’Etat selon la Constitution.
La présidentielle, qui doit marquer la première transition démocratique en Afghanistan, aura lieu le 5 avril dans un contexte d’incertitudes alimenté par le retrait prévu fin 2014 des soldats de l’Otan.
Le compte à rebours pour ce scrutin a commencé lundi avec l’ouverture de la période des candidatures, qui se poursuit jusqu’au début du mois d’octobre.
Les noms d’Abdullah Abdullah, rival de M. Karzaï lors de la présidentielle de 2009, d’Abdul Rasul Sayyaf, ancien seigneur de guerre, ou encore du ministre des Affaires étrangères, Zalmai Rassoul, sont souvent cités comme d’éventuels présidentiables.
Les insurgés talibans ont déjà annoncé qu’ils allaient boycotter ce scrutin qu’ils considèrent comme une «perte de temps».
Les autorités afghanes et la communauté internationale craignent pour leur part une reproduction de la présidentielle de 2009, minée par des fraudes et endeuillée par des violences.