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Les partenaires européens de l'Allemagne suivent avec attention ces tractations dont l'issue pourrait déterminer l'avenir des réformes engagées par les Vingt-Huit, notamment dans le domaine de l'Union bancaire.
"L'Europe nous regarde, le monde nous regarde. Nous avons la responsabilité commune de bâtir un gouvernement stable", a déclaré la chancelière à Stuttgart.
Angela Merkel a estimé que la large victoire remportée par la CDU et la CSU aux élections législatives du 22 septembre illustrait la confiance placée par les électeurs dans le camp conservateur.
"Il est clair qu'aujourd'hui je vais tenter de justifier cette confiance en engageant des discussions équitables", a-t-elle ajouté. En s'adjugeant 311 des 630 sièges du Bundestag, la CDU-CSU a frôlé la majorité absolue, mais son allié libéral, le FDP, n'a pas franchi les 5% requis pour entrer à la Chambre basse, obligeant la chancelière à un accord de gouvernement avec le SPD ou avec les Verts, avec lesquels elle doit aussi engager des discussions la semaine prochaine.
Le SPD dispose de 192 députés, les Verts de 63 sièges et Die Linke, le parti de gauche, de 64 élus. La chancelière est favorable à une nouvelle "grande coalition" avec le SPD, comme en 2005-2009, mais celui-ci, échaudé par cette première expérience qui lui a fait perdre de nombreux électeurs, ne semble pas pressé et laisse entendre que les négociations pourraient durer des semaines, voire des mois. La direction de la formation sociale-démocrate a indiqué qu'elle soumettrait tout accord de gouvernement à l'approbation des 472.000 membres du SPD, qui seraient appelés à se prononcer en novembre, juste avant le congrès du parti à Leipzig du 14 au 16.
La rencontre de vendredi a pour objet de voir si des compromis sont possibles sur un programme de gouvernement. Une fois cette étape franchie, un groupe de 200 dirigeants du SPD issus de l'ensemble du pays doit donner son feu vert à l'ouverture formelle des négociations.