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Driss El Yazami, président du CCME, a déclaré à Libé que la question de l’interculturalité et le dialogue des civilisations sont au centre des préoccupations de ce genre de manifestation. Pour lui, le premier constat en matière culturelle, c’est qu’il y a un processus d’enracinement et d’intégration des MRE dans leurs sociétés d’accueil. Il a indiqué que cela s’illustre par le «taux de naturalisation des Marocains et l’utilisation de la langue des pays d’accueil». Il a précisé que les Marocains sont en train de s’enraciner, mais en même temps ils se posent des questions liées à leur identité. Il a souligné qu’il est encore tôt de parler de «crise d’identité», mais plusieurs problématiques sont liées à ce champ, et qui ne facilitent pas les représentations culturelles. Ainsi, El Yazami a souligné que le travail sur la question culturelle vise à répondre à ces problématiques. «Le CCME, en soutenant un certain nombre d’actions et activités discutant autour des questions telles que l’histoire et l’identité, affirme sa volonté d’accompagner l’insertion et l’intégration des MRE dans leurs pays d’accueil», signale-t-il.
Dans son allocution d’ouverture, El Yazami a rappelé que le CCME poursuit une politique visant l’ouverture sur les nouveaux acteurs associatifs de l’étranger, notamment ceux qui œuvrent dans le domaine de l’histoire de l’immigration, «témoignent des changements en cours dans les diverses communautés expatriées». Il a ajouté que ces associations «jouent un rôle essentiel auprès des jeunes générations en les aidant à retrouver une mémoire inscrite dans l’histoire des pays d’origine et d’accueil».
Ont participé également à cette rencontre des chercheurs et professeurs de l’histoire, entre autres, l’historiographe Abdelhadi Tazi. Ce dernier a souligné que les rapports entre le Maroc et la Grande-Bretagne remontent au 13ème siècle à l’époque des Almohades, relations marquées depuis leur début par la solidarité et l’alliance. Il a ajouté qu’il y a quatre étapes essentielles de la présence des MRE, dont le nombre est actuellement de 55 000, dans ce pays, et cela depuis les années soixante.
Signalons que cette exposition projette l’histoire des relations maroco-britanniques en photos et en différents documents historiques. Cette activité s’inscrit dans un ensemble d’actions prévues par le CCME dans le cadre du projet de «Mémoires marocaines en Grande-Bretagne». Ainsi, une activité semblable sera organisée à Essaouira du 28 octobre au 10 novembre prochain.