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Les relations économiques et commerciales entre le Maroc et l’Iran n’ont jamais pu se développer. Les deux parties ont voulu, récemment, donner un nouveau souffle à leur coopération bilatérale, mais la rupture diplomatique est susceptible de renvoyer cette possibilité aux calendes grecques.
Certes, l’Iran a été, dans un temps peu lointain, le 3ème exportateur de pétrole au Maroc derrière l’Arabie Saoudite et l’Irak, mais le volume des échanges demeure insignifiant par rapport aux échanges globaux des deux pays.
Le Maroc et l’Iran ont enregistré ces dernières années une consolidation des relations commerciales. Les récentes statistiques montrent, toutefois, que le volume des échanges commerciaux non pétroliers entre les deux pays n’a pas dépassé la barre des 14 millions de dollars US au cours des trois premiers trimestres de l’année dernière.
C’est d’ailleurs pour remédier à cette situation que cinq protocoles d’accord ont été signés récemment par Abdelatif Maâzouz et son homologue iranien du Commerce Masoud Mir-Kazemi à l’issue de la 5ème session de la Commission économique mixte maroco-iranienne.
Les protocoles d’accord renforceront la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole, de la navigation, du tourisme, des droits de douanes et des industries.
Le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, a souligné, à cette occasion, que le Maroc offre les conditions idéales pour la commercialisation et l’acheminement des marchandises iraniennes vers d’autres pays, rappelant la position stratégique qu’occupe le Maroc et sa proximité avec l’Europe, l’Afrique et les Amériques et les nombreux accords et conventions signés avec ces pays, qui représentent un marché de près d’un milliard de consommateurs dont 300 millions disposant d’un pouvoir d’achat très élevé. En marge des travaux de la commission mixte maroco-iranienne, les membres de la délégation marocaine avaient effectué des visites d’information dans plusieurs unités industrielles, dont l’usine de fabrication automobile “Iran-Khodro”, dans la banlieue de Téhéran, et l’unité de traitement et de conditionnement du lait “Pegah Milk”.
Par ailleurs, un appel a été également lancé aux hommes d’affaires des deux pays afin de redoubler d’efforts pour approfondir et promouvoir la coopération économique et commerciale entre les deux pays. C’est dans cette perspective que les deux pays ont convenu de mettre en place un conseil d’affaires maroco-iranien qui constituera, d’après ses partisans, le cadre idoine pour approfondir la connaissance des opportunités et possibilités offertes des deux côtés, mais également pour ancrer le climat de confiance entre les opérateurs des deux pays.
Après avoir rappelé que la partie marocaine a invité les opérateurs économiques et hommes d’affaires iraniens à assister aux deuxièmes assises des Chambres de commerce du Maroc, prévues en mai prochain, Driss Houat, de la Chambre de l’industrie, du commerce et des services qui était récemment en visite de travail à Téhéran a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre des contacts et échanges de visites des deux côtés, soulignant l’importance d’organiser des flux touristiques et de créer une ligne aérienne entre les deux pays.
Son homologue de la Chambre de commerce et services de Téhéran a, pour sa part, évoqué les opportunités de coopération entre les opérateurs des deux pays, comme l’exploitation des potentialités touristiques de part et d’autre, la création de partenariats dans les secteurs de l’automobile, du textile, de l’électroménager et autres, ainsi que la possibilité de création d’une banque privée iranienne au Maroc.
A titre de rappel, une importante délégation d’hommes d’affaires marocains a accompagné Abderrahmane Youssoufi lors de sa visite en janvier 2001 en Iran. Le Maroc et l’Iran avaient signé à cette occasion dix accords de coopération dans les domaines économiques et commerciaux, ainsi que des projets d’investissement dans le transport maritime et aérien, les douanes, le tourisme, l’environnement et la pêche maritime. Les statistiques indiquent qu’en 2005, les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Iran se sont chiffrés à un montant de 400 millions de dollars, tirés notamment par les secteurs du pétrole, de la pétrochimie, des phosphates et de ses dérivés.
Certes, l’Iran a été, dans un temps peu lointain, le 3ème exportateur de pétrole au Maroc derrière l’Arabie Saoudite et l’Irak, mais le volume des échanges demeure insignifiant par rapport aux échanges globaux des deux pays.
Le Maroc et l’Iran ont enregistré ces dernières années une consolidation des relations commerciales. Les récentes statistiques montrent, toutefois, que le volume des échanges commerciaux non pétroliers entre les deux pays n’a pas dépassé la barre des 14 millions de dollars US au cours des trois premiers trimestres de l’année dernière.
C’est d’ailleurs pour remédier à cette situation que cinq protocoles d’accord ont été signés récemment par Abdelatif Maâzouz et son homologue iranien du Commerce Masoud Mir-Kazemi à l’issue de la 5ème session de la Commission économique mixte maroco-iranienne.
Les protocoles d’accord renforceront la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole, de la navigation, du tourisme, des droits de douanes et des industries.
Le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, a souligné, à cette occasion, que le Maroc offre les conditions idéales pour la commercialisation et l’acheminement des marchandises iraniennes vers d’autres pays, rappelant la position stratégique qu’occupe le Maroc et sa proximité avec l’Europe, l’Afrique et les Amériques et les nombreux accords et conventions signés avec ces pays, qui représentent un marché de près d’un milliard de consommateurs dont 300 millions disposant d’un pouvoir d’achat très élevé. En marge des travaux de la commission mixte maroco-iranienne, les membres de la délégation marocaine avaient effectué des visites d’information dans plusieurs unités industrielles, dont l’usine de fabrication automobile “Iran-Khodro”, dans la banlieue de Téhéran, et l’unité de traitement et de conditionnement du lait “Pegah Milk”.
Par ailleurs, un appel a été également lancé aux hommes d’affaires des deux pays afin de redoubler d’efforts pour approfondir et promouvoir la coopération économique et commerciale entre les deux pays. C’est dans cette perspective que les deux pays ont convenu de mettre en place un conseil d’affaires maroco-iranien qui constituera, d’après ses partisans, le cadre idoine pour approfondir la connaissance des opportunités et possibilités offertes des deux côtés, mais également pour ancrer le climat de confiance entre les opérateurs des deux pays.
Après avoir rappelé que la partie marocaine a invité les opérateurs économiques et hommes d’affaires iraniens à assister aux deuxièmes assises des Chambres de commerce du Maroc, prévues en mai prochain, Driss Houat, de la Chambre de l’industrie, du commerce et des services qui était récemment en visite de travail à Téhéran a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre des contacts et échanges de visites des deux côtés, soulignant l’importance d’organiser des flux touristiques et de créer une ligne aérienne entre les deux pays.
Son homologue de la Chambre de commerce et services de Téhéran a, pour sa part, évoqué les opportunités de coopération entre les opérateurs des deux pays, comme l’exploitation des potentialités touristiques de part et d’autre, la création de partenariats dans les secteurs de l’automobile, du textile, de l’électroménager et autres, ainsi que la possibilité de création d’une banque privée iranienne au Maroc.
A titre de rappel, une importante délégation d’hommes d’affaires marocains a accompagné Abderrahmane Youssoufi lors de sa visite en janvier 2001 en Iran. Le Maroc et l’Iran avaient signé à cette occasion dix accords de coopération dans les domaines économiques et commerciaux, ainsi que des projets d’investissement dans le transport maritime et aérien, les douanes, le tourisme, l’environnement et la pêche maritime. Les statistiques indiquent qu’en 2005, les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Iran se sont chiffrés à un montant de 400 millions de dollars, tirés notamment par les secteurs du pétrole, de la pétrochimie, des phosphates et de ses dérivés.
