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Signe d’une soudaine notoriété internationale, Mediapart, le journal en ligne qui a fait tomber le ministre socialiste français du Budget Jérôme Cahuzac, est assailli d’appels et de demandes de visites de grands médias internationaux.
Lundi, c’est une équipe de la BBC qui s’est installée au milieu de la salle de rédaction pour interviewer son directeur-fondateur, Edwy Plenel, au premier étage d’un immeuble moderne aux fenêtres dissimulées par des moucharabiehs d’acier, dans un passage discret du 12e arrondissement de Paris.
Seul autre signe du séisme déclenché par l’affaire Jérôme Cahuzac, qui a admis la détention d’un compte clandestin à l’étranger révélé par Mediapart en décembre dernier : la nervosité de membres de la rédaction indignés par la «une» de Libération mettant en cause le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur la base de rumeurs d’enquête de Mediapart.
La rançon de la gloire pour ce journal en ligne auquel peu croyaient quand Edwy Plenel et trois autres journalistes l’ont lancé en 2008 et qui, depuis, fait trembler la classe politique
Une accélération que Mediapart a déjà connue lors des révélations qui ont conduit à la mise en cause de l’ancien ministre UMP du Budget Eric Woerth dans l’affaire Bettencourt.
Le 6 juin 2010, le site avait dévoilé des enregistrements effectués clandestinement par le majordome de la milliardaire Liliane Bettencourt mettant en lumière ses relations avec celui qui était aussi le trésorier de l’UMP et un proche de Nicolas Sarkozy, mis en examen dans un des volets de cette saga.







