Deux légendes vivantes de la musique internationale ont reçu les hommages du Festival Mawazine, musique du monde: l’Américain Quincy Jones et le Marocain Abdelwahab Doukkali. C’était vendredi soir au Théâtre Mohammed V, à Rabat, en ouverture du très couru rendez-vous des musiques du monde qui souffle cette année sa dixième bougie. Dans une ambiance conviviale et empreinte d’émotions, le Festival a honoré deux artistes de talent qui, chacun à sa manière, ont su marquer de la meilleure manière la musique internationale. Des monstres sacrés qui se sont distingués tout au long de leur riche et brillante carrière artistique par un talent hors pair et un amour profond de la musique qu’ils ont toujours portée haut. Deux icones bien connues de la scène internationale dont les mélodies ont franchi depuis des lustres les frontières de leurs pays respectifs: Les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc.
Emu et heureux de revisiter le Maroc, pays dont il garde un merveilleux souvenir qui date de 1953 lorsqu’il avait 19 ans, le musicien légendaire américain a salué « le rôle de Mawazine dans la promotion de l’art et de la musique », dans une salle de spectacle comble.
Trompettiste de formation, Quincy Jones a plusieurs cordes à son arc. Compositeur, producteur, arrangeur et conducteur, il a grandement marqué l’univers musical du XXème siècle. Auteur de nombreuses bandes sonores de films, il a contribué à l’introduction du jazz dans les musiques de film.
L’artiste aux multiples récompenses a reçu 27 Grammy dont le Grammy Legend Award et produit de grandes stars de la scène musicale mondiale comme Frank Sinatra, Ray Charles et Michael Jackson. Sa collaboration avec ce dernier a été à la base d’un des plus gros succès planétaires de l’histoire de la musique, grâce notamment à l’album «Thriller».
Quincy Jones, qui a récemment reçu la Médaille d’honneur nationale des arts et humanité ainsi que le Médaille nationale des arts, se produira mercredi 25, à 21h45, sur la scène OLM Souissi. L’Américain présentera à cette occasion «Global Gumbo all stars», un spectacle qui réunit des artistes extrêmement talentueux à l’instar de Rifaat Sultana, Siedah Garrett, Naturally 7, Pati Austin, Bassam Saba, Alfredo Rodriguez, Fransisco Mela, Paulinho da Costa, Richard Bona ou encore Lionel Loueke.
«Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre Quincy Jones et la productrice Dawn Elder», précise-t-on à Mawazine.
Abdelwahab Doukkali fait partie des rares artistes ayant véritablement marqué la musique marocaine et arabe. Bien que très attiré par le théâtre, le dessin et la peinture, c’est dans la musique qu’il se distingue le plus, en déferlant sur la scène musicale et arabe. Durant quatre décennies, il offre à ses centaines de milliers de fans des morceaux qui deviendront très rapidement des classiques, tels que «Ya lghadi ftomobil», «Habibati» et «La Tatroukini».
Après avoir passé 7 ans au Caire où il se lie d’amitié avec de grands noms de la scène locale et des compositeurs à l’instar de Baligh Hamdi, il décide de rentrer au bled. Avec dans sa gibecière, une chanson à la gloire de Feu Hassan II «Habib Ljamahir».
Très inspiré, il offre à ses fans «Ma Ana Illa Bachar». La mélodie de ce bijou sonore connaît un succès foudroyant et séduit plus d’une cinquantaine d’artistes qui la reprennent avec joie. Preuve, s’il en est, que Abdelwahab Doukkali reste une icône et sans doute une légende vivante de la chanson marocaine et arabe.
Et c’est ce monstre sacré que le public pourra apprécier vendredi 27 à 21h45, à l’Espace Nahda. Une occasion de (re)découvrir cet artiste au grand cœur à travers un répertoire qui compte pas moins d’une centaine de compositions dont «Marsoul el Hob», «Kan ya makan», «Lil o Njoum» ou encore «El-leil We Ana We Enta».
Emu et heureux de revisiter le Maroc, pays dont il garde un merveilleux souvenir qui date de 1953 lorsqu’il avait 19 ans, le musicien légendaire américain a salué « le rôle de Mawazine dans la promotion de l’art et de la musique », dans une salle de spectacle comble.
Trompettiste de formation, Quincy Jones a plusieurs cordes à son arc. Compositeur, producteur, arrangeur et conducteur, il a grandement marqué l’univers musical du XXème siècle. Auteur de nombreuses bandes sonores de films, il a contribué à l’introduction du jazz dans les musiques de film.
L’artiste aux multiples récompenses a reçu 27 Grammy dont le Grammy Legend Award et produit de grandes stars de la scène musicale mondiale comme Frank Sinatra, Ray Charles et Michael Jackson. Sa collaboration avec ce dernier a été à la base d’un des plus gros succès planétaires de l’histoire de la musique, grâce notamment à l’album «Thriller».
Quincy Jones, qui a récemment reçu la Médaille d’honneur nationale des arts et humanité ainsi que le Médaille nationale des arts, se produira mercredi 25, à 21h45, sur la scène OLM Souissi. L’Américain présentera à cette occasion «Global Gumbo all stars», un spectacle qui réunit des artistes extrêmement talentueux à l’instar de Rifaat Sultana, Siedah Garrett, Naturally 7, Pati Austin, Bassam Saba, Alfredo Rodriguez, Fransisco Mela, Paulinho da Costa, Richard Bona ou encore Lionel Loueke.
«Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre Quincy Jones et la productrice Dawn Elder», précise-t-on à Mawazine.
Abdelwahab Doukkali fait partie des rares artistes ayant véritablement marqué la musique marocaine et arabe. Bien que très attiré par le théâtre, le dessin et la peinture, c’est dans la musique qu’il se distingue le plus, en déferlant sur la scène musicale et arabe. Durant quatre décennies, il offre à ses centaines de milliers de fans des morceaux qui deviendront très rapidement des classiques, tels que «Ya lghadi ftomobil», «Habibati» et «La Tatroukini».
Après avoir passé 7 ans au Caire où il se lie d’amitié avec de grands noms de la scène locale et des compositeurs à l’instar de Baligh Hamdi, il décide de rentrer au bled. Avec dans sa gibecière, une chanson à la gloire de Feu Hassan II «Habib Ljamahir».
Très inspiré, il offre à ses fans «Ma Ana Illa Bachar». La mélodie de ce bijou sonore connaît un succès foudroyant et séduit plus d’une cinquantaine d’artistes qui la reprennent avec joie. Preuve, s’il en est, que Abdelwahab Doukkali reste une icône et sans doute une légende vivante de la chanson marocaine et arabe.
Et c’est ce monstre sacré que le public pourra apprécier vendredi 27 à 21h45, à l’Espace Nahda. Une occasion de (re)découvrir cet artiste au grand cœur à travers un répertoire qui compte pas moins d’une centaine de compositions dont «Marsoul el Hob», «Kan ya makan», «Lil o Njoum» ou encore «El-leil We Ana We Enta».
Festival de théâtre de Hay Mohammadi
