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Pour sa part, le besoin de la liquidité des banques aurait continué de s’atténuer en variation annuelle, à la suite du repli de la circulation fiduciaire et de l’amélioration des réserves de change, précise le HCP dans une note de conjoncture.
Bank Al-Maghrib aurait ainsi réduit le volume de ses financements aux banques, alors que les avoirs officiels de réserves en devises auraient augmenté de 10,8%, souligne la note qui fait état de la situation des principaux indicateurs économiques observés pour le quatrième trimestre 2021, estimés pour le premier trimestre 2022 et relatant les prévisions pour le deuxième trimestre.
Les créances nettes sur l’administration centrale auraient accéléré, marquant une hausse de 17,2% de l’endettement monétaire du Trésor, ajoute la même source. Pour sa part, la croissance des créances sur l’économie se serait renforcée, leur encours aurait augmenté de 4,3%, au premier trimestre 2022, en glissement annuel, au lieu de +3,8% au cours du même trimestre de 2021.
Cette évolution aurait été attribuable à l’amélioration de l’octroi des crédits d’investissement aux entreprises. Sur le marché interbancaire, les taux d’intérêt se seraient encore stabilisés à 1,5% au premier trimestre 2022, soit le même niveau que le taux directeur de Bank Al-Maghrib.
Parallèlement, les taux auraient augmenté sur le marché des adjudications des bons du Trésor, avec des hausses de 7, 13 et 9 points de base pour les taux de maturité de 1, 5 et 10 ans respectivement. Pour leur part, les taux créditeurs auraient reculé de 31 points de base en moyenne, relève le HCP.