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Imane Boudlal, une étudiante de 26 ans d'origine marocaine, travaille depuis plus de deux ans dans l'un des nombreux restaurants du parc d'attractions.
"Depuis qu'elle travaille ici, elle enlève son hijab avant d'aller travailler car (le port du voile) contrevient au règlement de Disney", a déclaré dans un communiqué Leigh Shelton, porte-parole du syndicat Unite Here.
"Mais récemment, elle a vécu plusieurs expériences qui lui ont ouvert les yeux, et elle a décidé de contester le règlement, car il est illégal et injuste", dit-elle.
Il y a plusieurs mois, Imane Boudlal a fait une demande de citoyenneté américaine qui lui a été accordée en juin et ses cours sur le Premier Amendement de la Constitution américaine, qui défend notamment la liberté de culte, ont changé son point de vue sur le port du voile, selon Mme Shelton.
La porte-parole de Disneyland, Suzi Brown, assure de son côté que le parc a proposé "une solution raisonnable" à la jeune femme pour pouvoir continuer à travailler, "mais elle ne l'a pas acceptée".
Selon Mme Shelton, la solution en question constituait à faire travailler Imane Boudlal dans les arrières, à l'abri des regards de la clientèle.
"Leur proposition de me faire travailler dans les arrières est humiliante", déclare la jeune femme dans un communiqué. "Ils me proposent ça car je suis arabe, marocaine et musulmane. Ils ne veulent pas me voir", dit-elle.
Disneyland "valorise la diversité et applique de longue date une politique anti-discrimination", se défend Suzi Brown.