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«C’est une honte, on est envahis par des eaux usées». Tel est un slogan parmi d’autres scandés par les habitants du quartier Moulay Abdellah dans l’ancienne médina d’Essaouira. Ainsi, ils ont décidé de donner de la voix en réaction au calvaire qu’ils endurent au quotidien suite à la défaillance du réseau d’assainissement liquide dans leur quartier.
Marocains et étrangers, brandissant le drapeau national, ont marché et protesté pacifiquement devant la province d’Essaouira avec l’espoir de mettre fin à cette situation insoutenable.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion par les habitants dudit quartier, ces derniers se disent scandalisés par la gestion sélective de ce problème par les services compétents.
La priorité étant donnée à un établissement hôtelier à proximité de leur quartier, les habitants sont ainsi inondés par les eaux usées déversées par ledit hôtel. D’autre part, ils affirment être obligés de payer 300 dh pour chaque opération de débouchage des avaloirs saturés de leur quartier. Le communiqué parle d’un sentiment de dégoût profondément ressenti par les habitants visiblement frustrés par la négligence des services compétents.
Contactés par Libé, des sources informées au niveau de l’ONEP, ont affirmé que les solutions ne pourront être actuellement que provisoires en attendant la résolution définitive du problème avec l’achèvement des travaux de la deuxième tranche, toujours en cours d’étude technique, du projet de réaménagement du réseau d’assainissement liquide. Les travaux de la première tranche en phase de réalisation, ne concernent que les artères principales.
Marocains et étrangers, brandissant le drapeau national, ont marché et protesté pacifiquement devant la province d’Essaouira avec l’espoir de mettre fin à cette situation insoutenable.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion par les habitants dudit quartier, ces derniers se disent scandalisés par la gestion sélective de ce problème par les services compétents.
La priorité étant donnée à un établissement hôtelier à proximité de leur quartier, les habitants sont ainsi inondés par les eaux usées déversées par ledit hôtel. D’autre part, ils affirment être obligés de payer 300 dh pour chaque opération de débouchage des avaloirs saturés de leur quartier. Le communiqué parle d’un sentiment de dégoût profondément ressenti par les habitants visiblement frustrés par la négligence des services compétents.
Contactés par Libé, des sources informées au niveau de l’ONEP, ont affirmé que les solutions ne pourront être actuellement que provisoires en attendant la résolution définitive du problème avec l’achèvement des travaux de la deuxième tranche, toujours en cours d’étude technique, du projet de réaménagement du réseau d’assainissement liquide. Les travaux de la première tranche en phase de réalisation, ne concernent que les artères principales.
