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souhaite obtenir la reconnaissance du Royaume
Le gouvernement du Venezuela, conduit par le président par intérim Juan Guaido, oeuvrera à rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc, suspendues sous le régime de Nicolas Maduro, a assuré, lundi à Caracas, Manuel Avendano, conseiller en affaires étrangères de l'Assemblée nationale vénézuélienne (Parlement), unique organe contrôlé par l’opposition.
«Nous souhaitons rétablir nos relations avec le Royaume du Maroc», a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, précisant que le souhait de «rétablir et d’approfondir» les relations entre Caracas et Rabat est mû par les dénominateurs communs et les échanges culturels et économiques qu’entretenaient les deux pays par le passé.
«La position du régime de Nicolas Maduro concernant le Royaume du Maroc n’a pas été bénéfique pour les deux pays. Il y a eu des actions et une rhétorique qui ont éloigné les deux pays», a constaté cet expert, titulaire d’un MBA de l’Université San Pablo Ceu en Espagne.
«Ceci va changer sous le gouvernement Guaido», a promis Manuel Avendano, en relevant que son pays veut tourner la page de vingt ans de «chavisme» et de «madurisme» pour adopter ses propres positions concernant les questions diplomatiques. Et de souligner l’importance du rétablissement des relations avec le Maroc car «nous avions des échanges culturels et économiques que nous voulons faire croître», ajoutant que le gouvernement conduit par le président de l’Assemblée nationale souhaite avoir des relations «ouvertes» et «étendues» avec le Royaume. «Notre objectif principal est de rétablir les relations avec le Maroc», a-t-il insisté, soulignant que le gouvernement de Juan Guaido souhaite «réparer le préjudice subi» par les relations bilatérales en vue de les développer davantage pour le bien des peuples des deux pays.
S’agissant de la question nationale, Manuel Avendano, membre du parti Voluntad Popular, dont est issu le président par intérim, a indiqué que le gouvernement Guaido soutiendra le processus politique mené sous l’égide des Nations unies en vue de parvenir à une solution pacifique et mutuellement acceptable à ce différend régional.
«Concernant la question du Sahara, nous souhaitons soutenir le processus de règlement de ce différend régional dans le cadre de l'ONU», a-t-il dit, en plaidant pour «une solution pacifique et acceptable à ce conflit».