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Un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense a confirmé que les exercices militaires, qui dureront trois jours, ont démarré en mer du Japon, au large du port de Pohang (sud-est de la Corée du Sud).
Ces exercices étaient prévus avant que Pyongyang n’annonce son intention de procéder à un essai nucléaire, le troisième après ceux de 2006 et 2009, ont souligné les responsables militaires. Mais la présence d’un sous-marin nucléaire est interprétée comme une mise en garde à l’égard du Nord. Hormis le sous-marin USS San Francisco, armé de missiles de croisière Tomahawk, figure également le destroyer de 9.800 tonnes, USS Shiloh. «Les exercices comprennent des opérations d’entraînement en mer, la détection et le pistage d’un sous-marin, des entraînements à tirs réels anti-missile, anti-aérien et anti-navire», a indiqué une source militaire à l’agence sud-coréenne Yonhap.
Selon les experts et des sources au sein du renseignement étranger, la Corée du Nord est prête à effectuer son troisième essai nuclaire en représailles aux sanctions élargies votées par le Conseil de sécurité de l’ONU après le tir d’une fusée en décembre.
Ce tir est considéré par Washington et ses alliés comme un nouvel essai de missile balistique violant les sanctions internationales. Des spécialistes sud-coréens pensent que l’essai interviendra avant le Nouvel an chinois, le 10 février.
Vendredi, un responsable gouvernement de Séoul avait indiqué, sous couvert de l’anonymat, que le Nord avait recouvert l’entrée d’un tunnel souterrain dans le nord-est du pays, pour faire échec à la surveillance satellite de puissances étrangères, qui tentent de deviner le calendrier du prochain essai nucléaire.