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Ces manifestations sont intervenues alors que la marine israélienne a arraisonné dans la journée un autre cargo d’aide, le bateau irlandais Rachel Corrie, qui faisait route vers Gaza. Près de 8.000 manifestants ont répondu dans plusieurs villes de France à l’appel de dizaines d’organisations politiques, syndicales et religieuses pro-palestiniennes.
A Paris, quelque 5.000 personnes, beaucoup portant des keffiehs palestiniens, ont défilé jusqu’à la place de la Concorde au centre de la capitale.
Plusieurs personnalités de gauche faisaient partie du cortège derrière la maquette en carton-pâte d’un paquebot. De nombreux jeunes agitaient des drapeaux turcs et de l’Autorité palestinienne.
Des militants français du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), une ONG française de la mouvance islamiste, étaient à bord de la flottille arraisonnée par Israël et sont rentrés cette semaine en France.
« Ce qu’on a vécu est quelque chose de très éprouvant (…) mais ce n’est rien par rapport à ce que vivent les Palestiniens 365 jours sur 365 », a déclaré à l’AFP Youcef Benberdal, permanent du CBSP et rentré mardi à Paris.
Dans le sud de la France, des milliers de personnes, selon la police, se sont réunies à Nice et environ un millier à Marseille, Bordeaux et Montpellier, réclamant des sanctions internationales contre Israël et la fin du blocus de Gaza.
A Istanbul de 5.000 à 10.000 personnes, selon des journalistes de l’AFP, se sont rassemblés à l’appel notamment de l’ONG islamiste IHH, un des principaux organisateurs de l’expédition maritime de lundi dernier.
Cinq Turcs, dont un turco-américain, ont été tués dans le raid israélien provoquant une très vive réaction d’Ankara, qui a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. « Plus on garde le silence, plus le massacre grandit », pouvait-on lire, sur une banderole.
Depuis le raid de lundi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en Turquie contre Israël et en faveur du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui contrôle Gaza.
A Londres, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant la résidence officielle du Premier ministre David Cameron à Londres avant de se diriger vers l’ambassade d’Israël.
Les victimes « ne sont pas mortes en vain et (…) cela a permis d’attirer l’attention de la planète sur le crime épouvantable qu’est le blocus de Gaza », a déclaré à la foule Lindsey German, porte-parole de l’organisation Stop The War Coalition à l’origine du rassemblement.
« Libérer, libérer la Palestine », « Arrêter la piraterie israélienne », « Nous sommes tous des Palestiniens » ont crié les manifestants en agitant des drapeaux palestiniens. La communauté turque était largement représentée dans le cortège.
Le raid sanglant de lundi qui a fait neuf tués et des dizaines de blessés a plongé Israël, condamné de toutes parts, dans une grave crise diplomatique.