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A l'appel d'Adedy, le principal syndicat du secteur public, des milliers de professeurs, médecins et employés municipaux doivent participer à une manifestation dans le centre d'Athènes, vers midi.
Les mesures, qui incluent des hausses d'impôts, d'importantes baisses des traitements et le licenciement éventuel de 27.000 fonctionnaires, ont provoqué plusieurs manifestations depuis septembre.
"Nous demandons au gouvernement de modifier ces mesures injustes qui font du mal aux travailleurs et exterminent le secteur public", a déclaré Costas Tsikrikas, président de l'Adedy, qui rassemble 500.000 employés du secteur public, soit un quart de la population active grecque.
Dans le même temps, les cheminots ont lancé une grève de 48 heures pour protester contre un projet de privatisation de la compagnie ferroviaire publique.
Les employés des transports publics prévoient d'arrêter mercredi leur travail pendant quelques heures, avant d'entamer leur propre grève le lendemain.
La police a prévu mercredi de déployer 2.000 hommes à Athènes mais dit ne pas s'attendre à des violences aussi graves que lors de précédentes manifestations qui ont vu des jets de pierres et de cocktails molotov.
Les manifestations ont perdu de leur ampleur depuis l'adoption parlementaire des principales mesures d'austérité et le déblocage fin novembre d'une nouvelle tranche d'aide par la 'troïka', composée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui a évité à la Grèce de se retrouver en faillite.
L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé mardi relever la note souveraine de la Grèce, la portant de "défaut sélectif" à B-, ajoutant que la perspective est dorénavant stable.