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La grève a été suivie par une marche populaire à laquelle ont participé des centaines de personnes, dont des élus locaux, des fonctionnaires, des écoliers des commerçants scandant entre autres "non au chantage terroriste, non au gangstérisme" et "la Kabylie ne cédera pas", a constaté l'Associated Press.
"Ces centaines de personnes que vous avez vues marcher aujourd'hui dans la ville sont venues dénoncer l'enlèvement d'un citoyen du village Aït Koufi et des enlèvements de manière générale qui ciblent particulièrement la Kabyle", a expliqué Rachid Ziani, commerçant et membre de la coordination des villages.
M. Ziani a critiqué les autorités militaires et policières de la région qui "ne mettent pas assez de moyens pour protéger les citoyens contre les incursions terroristes", mais il estime que "la mobilisation, la vigilance, l'organisation de la résistance restent les seules moyens de défense de la population qui a peur pour ses enfants, ses femmes et ses hommes".
La semaine dernière, la coordination avait organisé une battue dans les forêts surplombant la ville de Boghni, dans l'espoir de retrouver le vieil octogénaire.
Les groupes armés islamistes en manque de fonds enlèvent des citoyens ordinaires, commerçants et entrepreneurs pour obtenir des rançons. En Kabylie, des groupes mafieux sont soupçonnés de se faire passer pour des terroristes pour obtenir de l'argent également.
Le phénomène des enlèvements touche particulièrement la Kabylie, située à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger, et le département mitoyen de Boumerdès (45km à l'est d'Alger), qui restent les deux grandes zones d'action des groupes armés islamistes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).