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"La coupe est pleine. On était en train de se refaire. Moi, je ne veux plus d'aide mais qu'on me laisse travailler", a témoigné Patrick Labourrasse, restaurateur à Aix-en-Provence. La foule a hué le nom du ministre de la Santé Olivier Véran, qui avait annoncé mercredi les nouvelles mesures sanitaires en France, dont la fermeture des bars et restaurants dans la métropole Aix-Marseille à partir de samedi, et pour quinze jours. Face à cette fronde, le ministre de la Santé s’est déplacé à Marseille vendredi après-midi.
Olivier Véran devait se rendre à l'hôpital public de la Timone où il devait visiter notamment le service de réanimation, avant de rencontrer un épidémiologiste. L'union patronale régionale a dénoncé dans un communiqué publié vendredi un "reconfinement économique" et exprimé son indignation de voir la métropole traitée "en mauvais élève par le reste du pays", demandant au gouvernement de "laisser le temps [aux gestes barrières] de produire leurs effets sans mettre en danger durablement l'économie et les emplois d'un territoire entier". Les élus de gauche comme de droite du territoire sont également montés au créneau contre les mesures gouvernementales dans une tribune signée par plus de 50 élus.
"Vous commettez une erreur stratégique fondamentale, vous aggravez la crise économique et vous nous fabriquez une crise sociale sans rien régler de la crise sanitaire", ont-ils dénoncé. Le président de la région ProvenceAlpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, a annoncé de son côté qu'il allait déposer un référé-liberté vendredi contre l'arrêté préfectoral imposant ces mesures.
Le Premier ministre Jean Castex a assumé ces mesures jeudi soir, assurant que la situation est "très préoccupante dans toute la France" mais "surtout grave dans les grandes agglomérations", évoquant pour Marseille "une course contre la montre". L'épidémie continue de progresser de façon inquiétante dans le pays, avec un nouveau record de contaminations à plus de 16.000 cas en 24 heures.
Washington sanctionne le juge iranien ayant condamné à mort un jeune lutteur
Navid Afkari, 27 ans, un lutteur iranien qui avait remporté plusieurs compétitions nationales, a été exécuté le 12 septembre après avoir été condamné à mort pour le meurtre d'un fonctionnaire, poignardé le 2 août 2018 lors de manifestations contre le gouvernement à Chiraz, dans le sud du pays. Washington a décidé de geler d'éventuels avoirs aux Etats-Unis du juge Seyyed Mahmoud Sadati, invoquant des informations affirmant que Navid Afkari avait été condamné sur la base d'aveux extorqués sous la torture. Des accusations rejetées par la justice iranienne.
"Son exécution est inacceptable", a estimé dans un communiqué le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le département d'Etat a également sanctionné un autre juge iranien, Mohammad Soltani, qui a prononcé de lourdes peines à l'encontre de membres de la minorité religieuse bahaï. "Les mesures prises aujourd'hui par les Etats-Unis exposent au grand jour ce que sont réellement les tribunaux révolutionnaires iraniens et leurs juges: des instruments de la répression brutale du service iranien et de l'élimination de toute dissidence", a ajouté M. Pompeo. L'exécution du lutteur a été largement dénoncée sur les réseaux sociaux et à l'étranger. Les défenseurs des droits humains sont révoltés par le fait que le système judiciaire iranien n'ait pas pris en compte les déclarations de M. Afkari affirmant que ses aveux lui avaient été extorqués sous la torture.