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L'interrelation entre le répertoire du malhoun, les groupes des Ghiwan et le théâtre, surtout l’expérience du défunt Tayeb Seddiki, a été salutaire pour la protection des arts et spectacles populaires contre la détérioration et l’oubli, ont assuré, dimanche à Casablanca, des artistes et des chercheurs.
Plus qu’un débat entre spécialistes, la rencontre organisée par l’Association "Nagham", au complexe culturel d’Anfa, est un travail de mémoire pour maintenir allumée la flamme des pionniers, qui ont compris très tôt l’importance de préserver l’héritage de cette partie centrale du patrimoine culturel national.
D'ailleurs, des hommages ont été rendus à l’artiste Omar Sayed, dernier survivant de la version originale du groupe mythique de Nass El Ghiwan, au parolier du zajal Moulay Abdelaziz Tahiri, membre fondateur des Jil Jilala, et à feu Tayeb Seddiki à travers la Fondation portant son nom et représentée par son fils Bakr.
La rencontre fut un cocktail sublime de reconnaissance et de souvenirs impérissables d’une époque charnière de l’essor de l’expression artistique au Maroc, durant laquelle les créateurs de tous bords avaient trouvé la bonne alchimie entre sauvegarde du legs des aïeuls et modernisation des modes de transmission. Le chercheur Aziz El Majdoub a mis en avant l’influence de l’expérience théâtrale sur le choix de Nass El Ghiwan de travailler sur le patrimoine, en particulier le malhoun, tout en ressuscitant les représentations carnavalesques des arts populaires.
Le groupe puisait des poèmes complets ou des extraits décontextualisés de ce répertoire pour les adapter aux besoins de l’heure, en leur conférant un contenu social et politique contemporain, a-t-il ajouté.
Hassan Habibi, enseignant à la Faculté des lettres de Casablanca, a insisté sur le rôle capital des troupes musicales, en particulier Nass El Ghiwan, Jil Jilal et Lemchaheb, dans le renouveau de l’art du malhoun, qui était la chasse gardée d’une poignée de grands connaisseurs.
Moulay Abdelaziz Tahiri, qui a contribué au projet de fondation de Nass El Ghiwan avant de rejoindre Jil Jilala, a fait la lumière sur le caractère spirituel soufi prédominant dans les textes des Ghiwanis, qui chantent la misère, la privation et les drames des gens pour arriver, in fine, à déclencher une certaine forme d’assentiment et de compassion. "Les textes du malhoun ont plusieurs finalités, mais c’est l’aspect existentiel que les groupes des Ghiwan ont épousé comme socle de leur marque de fabrique", a-t-il expliqué.
Plus qu’un débat entre spécialistes, la rencontre organisée par l’Association "Nagham", au complexe culturel d’Anfa, est un travail de mémoire pour maintenir allumée la flamme des pionniers, qui ont compris très tôt l’importance de préserver l’héritage de cette partie centrale du patrimoine culturel national.
D'ailleurs, des hommages ont été rendus à l’artiste Omar Sayed, dernier survivant de la version originale du groupe mythique de Nass El Ghiwan, au parolier du zajal Moulay Abdelaziz Tahiri, membre fondateur des Jil Jilala, et à feu Tayeb Seddiki à travers la Fondation portant son nom et représentée par son fils Bakr.
La rencontre fut un cocktail sublime de reconnaissance et de souvenirs impérissables d’une époque charnière de l’essor de l’expression artistique au Maroc, durant laquelle les créateurs de tous bords avaient trouvé la bonne alchimie entre sauvegarde du legs des aïeuls et modernisation des modes de transmission. Le chercheur Aziz El Majdoub a mis en avant l’influence de l’expérience théâtrale sur le choix de Nass El Ghiwan de travailler sur le patrimoine, en particulier le malhoun, tout en ressuscitant les représentations carnavalesques des arts populaires.
Le groupe puisait des poèmes complets ou des extraits décontextualisés de ce répertoire pour les adapter aux besoins de l’heure, en leur conférant un contenu social et politique contemporain, a-t-il ajouté.
Hassan Habibi, enseignant à la Faculté des lettres de Casablanca, a insisté sur le rôle capital des troupes musicales, en particulier Nass El Ghiwan, Jil Jilal et Lemchaheb, dans le renouveau de l’art du malhoun, qui était la chasse gardée d’une poignée de grands connaisseurs.
Moulay Abdelaziz Tahiri, qui a contribué au projet de fondation de Nass El Ghiwan avant de rejoindre Jil Jilala, a fait la lumière sur le caractère spirituel soufi prédominant dans les textes des Ghiwanis, qui chantent la misère, la privation et les drames des gens pour arriver, in fine, à déclencher une certaine forme d’assentiment et de compassion. "Les textes du malhoun ont plusieurs finalités, mais c’est l’aspect existentiel que les groupes des Ghiwan ont épousé comme socle de leur marque de fabrique", a-t-il expliqué.