-
L’UE annonce une aide d'un milliard d'euros pour soutenir l'économie libanaise
-
La réponse du Hamas se fait attendre sur une proposition de trêve à Gaza
-
Inondations au Kenya. Au moins 42 morts dans la rupture d'un barrage
-
L'ONU appelle le G7 à être “ambitieux” face au changement climatique
-
Discussions au Caire sur une proposition de trêve à Gaza
«Je n’entends pas quitter le pouvoir, parce que je pense que dans une démocratie, l’alternance doit se faire par la voie des urnes», a affirmé le chef de l’Etat lors d’une «rencontre avec le peuple» organisée à Atar (nord), à l’occasion du troisième anniversaire de son investiture en 2009.
Les dix partis de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) ont multiplié ces derniers mois meetings, sit-in et marches pour exiger son départ. Ils ont signé samedi à Nouakchott une charte qui fait de sa démission un préalable à la «solution de la crise politique qui secoue le pays». «Ce n’est pas le mot +dégage+ écrit sur une banderole ou une manifestation de rue qui peuvent faire partir quelqu’un», a ironisé le chef de l’Etat.
«J’ai été démocratiquement élu à plus de 52%», a rappelé le président mauritanien, un ancien général qui avait pris le pouvoir par un coup d’Etat avant de se faire élire président.
Il a conseillé à l’opposition de «ne pas se presser, parce que des élections législatives et municipales vont avoir lieu très prochainement qui pourront avoir valeur de test».
M. Ould Abdel Aziz a dressé un tableau positif de son action depuis trois ans, affirmant que «tous les indicateurs économiques sont au vert en dépit de la sécheresse et de l’augmentation des prix au plan mondial».