-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Des bancs du lycée Lyautey aux scènes
parisiennes, le jeune chanteur marocain
s’est très vite frayé un chemin parmi
les stars de la pop. Il était en concert
à l’After de Jazzablanca.
Il n’a pas fallu à ce jeune chanteur marocain de 26 ans plus d’un titre pour émoustiller le public de Jazzablanca. Malca, qui s’est produit en After de ce festival casablancais de jazz, a su faire danser les festivaliers sous ses sonorités pop/funk et ses rythmiques envoûtantes inspirées de la musique folklorique judéo-marocaine. Mais qui est donc Malca ?
Né au Maroc, le jeune musicien a passé son enfance puis son adolescence à Casablanca. Il garde pour la métropole un amour immodéré, aime chiner dans les marchés de tissu et retrouver l’atmosphère si particulière de la métropole où résident toujours ses parents. «Par certains côtés, Casablanca ressemble à Los Angeles. Il y a les palmiers, les grandes villas, de la richesse, puis, quelques rues plus loin, des bidonvilles qui ressemblent à des ghettos. Une vraie dualité!», souligne l’artiste dans une déclaration au journal «LePoint Afrique». Après avoir décroché son bac au Lycée Lyautey, le chanteur s’est tourné vers la France. Il confie audit journal que c’est à Paris qu’il a pris conscience de son « africanité », lui le Casablancais au teint pâle et au look branché qui chante en anglais. «J’habite à Paris depuis sept ans mais je suis Marocain et j’ai grandi à Casablanca jusqu’à mes 18 ans. J’ai commencé très jeune la musique au Maroc. Cela partait d’une volonté de m’épanouir socialement, de rencontrer des gens. Et aussi de m’exprimer concrètement dans une ville où il est très difficile de se valoriser à travers la musique», explique le chanteur dans un entretien accordé au «Huffpostmaghreb». «Il y a peu d’opportunités, donc il faut essayer de se les créer. J’ai eu beaucoup de chance de grandir à Casablanca et d’y apprendre la musique; ça m’a donné l’envie de briser les codes de la musique marocaine», explique-t-il. Et d’ajouter : «Casablanca, c’est ma source d’inspiration dans tous mes messages. J’essaie toujours de retrouver l’authenticité de cette ville, qu’elle perd petit à petit avec tous ces nouveaux bâtiments ultramodernes. Je suis un grand nostalgique. J’essaie donc – et cela se verra dans mes prochains titres – de parler de tout ça, de créer une sorte de monde parallèle, un monde qui relie à la fois l’Orient et l’Occident, l’Amérique et le monde arabe. Je voulais faire une musique avec toute cette mixité qu’offre Casablanca».
Concernant son prochain album, Malca dit qu’on y trouvera à la fois des morceaux très faciles d’accès, très funky et groovy, et des morceaux plus R’n’B, beaucoup plus durs dans les textes, et peut-être aussi plus électroniques. «Je suis toujours tiraillé car je ne veux pas être cantonné dans une expression, c’est-à-dire que j’aimerais à la fois passer des moments extraordinaires à faire danser les gens, mais j’aimerais aussi provoquer chez eux des émotions très fortes et très profondes», précise l’artiste. «C’est cet équilibre-là que je vais essayer de créer dans mon prochain album»,
conclut-il.
Ainsi, après des débuts prometteurs, Malca voit aujourd’hui les portes des labels s’ouvrir devant lui. En travailleur inlassable, il peaufine ses titres et s’attelle désormais à la sortie d’un album que l’on attend avec impatience. Alors retenez bien ce nom: Malca, un jeune artiste marocain de 26 ans qui n'en finit pas de faire parler de lui.