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Youssef Aidi : Les factures d'électricité sont devenues une préoccupation majeure, ce qui nécessite l'intervention du gouvernement
Le président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, Youssef Aidi, a affirmé que l’augmentation des prix des hydrocarbures suscite les craintes des familles marocaines quant à une hausse des factures d'électricité, ce qui pourrait impacter le pouvoir d'achat des citoyens et, partant, exacerber la tension sociale comme cela s'est produit dans le passé. Youssef Aidi a rappelé au ministre de la Transition énergétique et du Développement durable que les factures d'électricité sont devenues une préoccupation majeure pour les catégories sociales nécessiteuses et vulnérables, ce qui nécessite l'intervention du gouvernement pour prendre des mesures à même d’alléger la souffrance de centaines de familles marocaines. Dans sa réplique au ministre de la Transition énergétique lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers mardi 19 avril, Youssef Aidi a souligné que c'est le simple citoyen qui supporte toujours le coût des augmentations. S’ajoute à cela la mauvaise gestion de la part des sociétés de gestion déléguée des services de distribution d'eau, d'électricité et d'assainissement liquide. Laquelle gestion, selon le parlementaire ittihadi, apparaît clairement au niveau du manque de ressources humaines en charge de la lecture des compteurs de consommation d’électricité et d’eau potable. Youssef Aidi a également noté le manque de personnel qui empêche les agents chargés de la lecture des compteurs d'identifier de manière précise la consommation d'eau et d'électricité des familles et, de ce fait, ils procèdent à des estimations aléatoires de consommation, ce qui fait que les citoyens paient des factures qui ne reflètent pas leur taux de consommation réel. Le parlementaire socialiste a également soulevé la problématique des compteurs partagés. «Plusieurs appartements partagent un même compteur, ce qui entraîne une consommation plus élevée et, par conséquent, une facture plus salée à cause du passage à la troisième tranche. Pour résoudre ce problème, il s’avère nécessaire d’installer des compteurs individuels pour chaque famille», a-t-il soutenu. Le président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers impute une grande part de responsabilité au gouvernement en raison de l’absence de tout contrôle des sociétés gestionnaires du secteur et du non-renvoi des dossiers de corruption et de mauvaise gestion en justice, tout en rappelant le rapport de la Cour des comptes révélant les dysfonctionnements des sociétés de gestion déléguée des services de distribution d'eau et d'électricité. Par ailleurs, la députée ittihadie Majida Chahid a affirmé qu’il est temps que la région de Draâ-Tafilalet se dote de sa propre université, à l’instar des autres régions du Royaume, appelant le gouvernement à répondre favorablement à cette demande urgente. Majida Chahid, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, a fait savoir qu'un grand nombre d’étudiants des cinq provinces de cette région sont contraints de poursuivre leurs études universitaires à Meknès, Fès, Agadir ou Marrakech, précisant que l'absence d'une université dans cette région consacre l’injustice spatiale et aggrave la situation économique déjà fragile d'un certain nombre de familles d'étudiants, accablées par les dépenses d'études de leurs enfants dans des universités en dehors de leur région (logement, nourriture…).