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Les raisons de cette grève, citées dans le communiqué de ces syndicats, s’expliquent par le refus du président directeur général d’honorer ses engagements, notamment la régularisation de la situation des dettes dues aux organismes sociaux, laquelle devait se faire avant le 31 mai 2009. La direction de M’Dina bus qui a été saisie également le 2 avril dernier, via une correspondance, par le wali du Grand Casablanca, pour l’apurement des arriérés dus à la CNSS, CIMR, CNOPS, OMFAM, etc, n’a pas donné de suite favorable à cette requête urgente.
D’un autre côté, les syndicats ayant appelé à ce débrayage soulignent dans le même communiqué que des questions à caractère urgent faisant l’objet de conventions et de protocoles d’accord entre la direction et les centrales n’ont jamais été réglées. A titre d’exemple, ledit président, poursuit le communiqué, tente de se soustraire aux textes en vigueur, particulièrement en ce qui concerne l’augmentation du SMIG au profit des agents contractuels, le règlement de leurs arriérés au titre des 16 heures supplémentaires, la mise en application des majorations salariales décidées par le gouvernement au profit du personnel soumis au statut ainsi que l’avancement au titre de l’année 2008.
Pour les syndicats qui n’ont cessé de déployer tous leurs efforts et par tous les moyens légitimes notamment la tenue de rounds de dialogue avec la direction générale qui n’ont malheureusement abouti à aucune solution, cette grève, indique le communiqué, est annoncée pour sauvegarder les droits et la dignité de plus de 4.000 salariés et mettre fin à l’hémorragie qui pourrait rappeler le triste sort de l’ex-RATC.
A noter que plus de six cents bus et quelque 4.000 salariés sont concernés par ce débrayage qui risque de paralyser lundi le transport en commun dans la Métropole.