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Les parents d’élèves observent chaque semaine un sit-in devant le portail du lycée en signe de protestation contre l’insouciance et la nonchalance des responsables du M.E.N à l’égard des problèmes que connaissent leurs enfants en ce début d’année scolaire.
Après un mois et demi de la rentrée, les élèves de la section économie n’ont pas encore de professeurs spécialisés. Les élèves des autres sections connaissent un manque de profs.
Rares sont les sections qui bouclent leurs horaires comme il se doit.
Les classes au lycée Hassan II sont surchargées et comptent actuellement plus de 50 élèves. Le travail des groupes programmé pour les sections scientifiques est supprimé à cause du manque flagrant de tables. L’association des parents d’élèves a réparé en vain tout ce qu’elle a trouvé comme pièces dans le débarras. Le bloc scientifique continue à utiliser un matériel vétuste alloué au lycée depuis sa création au début des années 70 du siècle dernier. Le staff administratif se voit réduit d’une année à l’autre sans être remplacé. La situation dans ce lycée devenue inquiétante.
L’absence de profs, un manque de matériel didactique, une pénurie de tables, des classes surchargées, dénotent que le fameux plan d’urgence du M.E.N. ne concerne pas ces établissements Effectivement, pour les élèves de ce lycée, le plan d’urgence n’existe que sur le papier et à travers les discours des responsables du ministère.
On peut accepter plus ou moins ces problèmes parce que nos élèves y sont habitués, mais celui du manque de professeurs a des répercussions directes sur le rendement scolaire de l’élève. Deux mois d’absence de cours, il y a là de quoi s’inquiéter.
Devant la colère de l’association des parents d’élèves, les responsables locaux envisagent avoir recours à certains enseignants du primaire pour faire cette besogne. Est-ce là la bonne solution ? Un
enseignant du primaire a besoin de temps pour s’adapter au nouvel environnement éducatif. Il a besoin d’encadrement pour se rafraîchir la mémoire et se rappeler ce qu’il a appris à la fac il y a vingt ans. Cela constitue une perte de temps pour l’élève.
Pourquoi ne pas penser à des profs qui sont en surnombre dans d’autres régions ? Il faut adapter une vraie politique de répartition des cadres au lieu de recourir, souvent à des solutions « bidon » qui ne font qu’envenimer la situation.
Quoi qu’il en soit, le lycée Hassan II de Midelt se trouve dans une situation critique. Il est donc impératif que l’A.R.E.F de Meknès réagisse et intervienne pour trouver des solutions aux problèmes posés. Il s’agit là d’une urgence qui risque de créer une réelle crise dans cette ville.