-
Biden se moque de Trump lors du dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche
-
Pékin proteste après une inspection d'îles disputées par des députés japonais
-
Les efforts s'intensifient pour une trêve à Gaza où la guerre se poursuit
-
Bombardements israéliens et combats avec le Hamas dans la bande de Gaza
-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
«La voiture bourrée d’explosifs a été garée par deux activistes devant la résidence d’Abdellatif al-Sayed et la bombe a été actionnée à distance», a déclaré un membre des Comités de résistance populaire, des supplétifs qui avaient combattu auprès de l’armée pour chasser Al-Qaïda de secteurs du Sud.
Il n’y a pas eu de victimes dans l’attaque. Mais l’un des deux auteurs présumés de l’attentat a été ensuite tué par des membres de la milice qui l’ont pourchassé. «Le second jihadiste a été capturé», a-t-il ajouté.
M. Sayed a ensuite déclaré à l’AFP qu’il se portait bien et que sa milice allait «nettoyer la province d’Abyane (sud) des combattants d’Al-Qaïda en quelques jours».
L’armée a parallèlement arrêté sept membres d’Al-Qaïda dont «un responsable financier, Abou Moussab, et un Somalien» à Jaar, cité qu’elle avait reprise en juin au réseau extrémiste, selon un responsable militaire. «Ils se trouvaient dans un appartement à Jaar et planifiaient des attaques contre l’armée». Des «ordinateurs et des documents dangereux ont été trouvés chez les membres de cette cellule terroriste», a précisé ensuite le ministère de la Défense sur son site.
Lundi et mardi, treize membres présumés d’Al-Qaïda ont été tués dans des opérations au Yémen, dont un artificier et cinq Arabes non yéménites.
Samedi dernier à Jaar, 49 personnes ont été tuées et 30 blessées dans une attaque visant les supplétifs de l’armée.
Jaar et d’autres localités de la province d’Abyane, qu’Al-Qaïda a contrôlées pendant un an, ont été reprises mi-juin par l’armée et ses supplétifs, au terme d’un mois d’offensive.
Al-Qaïda avait profité de l’affaiblissement du pouvoir central, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh en 2011, pour renforcer son emprise dans l’est et le sud du Yémen.