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William Ehrman, directeur du bureau de la sécurité internationale au ministère britannique des Affaires étrangères entre 2000 et 2002, a indiqué que Londres savait que l’Irak avait renoncé à son programme d’ADM dans les jours précédant le début du conflit.
"Nous obtenons dans les derniers jours avant l’engagement militaire quelques [renseignements selon lesquels] les armes chimiques et biologiques avaient été détruites et [l’Irak] pourrait ne pas avoir les munitions pour les lancer", a-t-il déclaré. "Il y avait des renseignements contradictoires", a-t-il toutefois tempéré, expliquant que les doutes sur les armes détenues par Saddam persistaient. Aucune ADM n’a jamais été découverte en Irak.
Interrogé en même temps, Tim Dowse, chef du service de contre-prolifération nucléaire au Foreign Office entre 2001 et 2003, a lui réfuté l’idée d’une collusion entre Saddam Hussein et al Qaeda, avancée par le président américain George W. Bush pour mieux justifier l’intervention. "Nous avons trouvé des preuves de contacts entre des responsables irakiens et des membres d’al Qaeda à la fin des années 1990", a-t-il expliqué.
"Mais nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il s’agissait de contacts très sporadiques." M. Dowse a également expliqué que l’Irak n’était pas en 2001 "en tête de liste" des préoccupations britanniques pour le risque de prolifération nucléaire. "La Libye et l’Iran l’étaient beaucoup plus", a-t-il ajouté.