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Dans une interview à Apple Music, lui et son compère Keith Richards ont précisé avoir écrit cette chanson de 4 minutes il y a plus d’un an. “Elle n’a pas été écrite pour maintenant, c’était un de trucs bizarres”, a indiqué le rocker de légende, âgé de 76 ans. “C’était sur un endroit qui avant était plein de vie, et se retrouve sans vie... Je jouais juste de la guitare et je l’ai écrite vite, en 10 minutes”, a-t-il ajouté.
Avant de sortir ce nouveau single, le chanteur en a modifié un peu les paroles pour mieux coller à l’air du temps. Certaines choses “ne marchaient pas, ou semblaient bizarres ou trop sombres”, a-t-il indiqué. Les nouvelles paroles évoquent chaos, destruction, et solitude de l’isolement. “Please let this be over (Faîtes que ça se termine)/ Stuck in a world without end (coincés dans un monde sans fin)”, dit notamment la chanson. “C’est étrange de la voir soudainement prendre vie”, a déclaré Keith Richards, soulignant qu’il avait songé à la sortir pendant la pandémie. “Et puis Mick m’a appelé et a dit la même chose, les grands esprits se rencontrent”.
Le célébrissime groupe britannique a passé une bonne partie des deux dernières décennies en tournées, mais le coronavirus a suspendu leurs projets. Il devait donner 15 concerts en Amérique du Nord à partir du 8 mai, mais tous ont été suspendus. “Living in a Ghost Town” est leur première chanson originale depuis “Doom and Gloom” et “One More Shot”, inclus en 2012 dans l’album “GRRR!” Ils n’ont pas sorti de véritable nouvel album depuis “A Bigger Bang”, en 2005, mais ont indiqué ces dernières années travailler lentement à une nouvelle série de chansons. Samedi dernier, les Stones étaient en vedette d’un concert virtuel organisé par l’organisation Global Citizen en collaboration avec Lady Gaga, pour soutenir les soignants mobilisés face à la pandémie.
Les quatre membres du groupe ont joué, chacun depuis son salon, leur tube “You Can’t Always Get What You Want”.
Bouillon de culture
Le tube planétaire de la chanteuse anti-apartheid sud-africaine Miriam Makeba, “Pata Pata” a été adapté avec de nouvelles paroles pour aider à combattre la propagation du coronavirus, a annoncé jeudi l’UNICEF. Les paroles de cette chanson au refrain lancinant, sortie en 1967 et devenue un des symboles de la lutte de libération sud-africaine, ont été revisitées pour encourager la distance sociale et les règles d’hygiène, comme se laver régulièrement les mains. “Autrefois surnommée « la chanson la plus joyeusement provocante au monde », elle a été réenregistrée, a indiqué l’UNICEF, “pour diffuser des informations et de l’espoir au temps du coronavirus”.
Née au Bénin, Angelique Kidjo, qui a eu pour mentor Miriam Makeba, chante cette nouvelle version, a précisé l’UNICEF dans un communiqué. “Pata Pata” signifie “touche touche” dans plusieurs langues sud-africaines.
Des couplets de la version modifiée de la chanson s’élèvent en musique pour dire désormais: “En cette époque de coronavirus, ce n’est pas le temps du toucher... Tout le monde peut aider à combattre Covid-19. Restez à la maison et attendez... Ce n’est pas du pata-pata ... Nous devons garder nos mains propres”.
L’original de la chanson a été l’un des plus grands succès de Miriam Makeba. Connue affectueusement sous le nom de “Mama Africa”, elle est décédée à l’âge de 76 ans en novembre 2008, après un concert en Italie.