«On parle de négociations (...) et on ne parle pas de la guerre. Or nos troupes avancent de tous côtés», a ajouté M. Sayf Al-Nasr, n'écartant pas l'idée de prendre Tripoli rapidement.
«Si les opérations militaires avancent pour l'encercler à Tripoli, il (Kadhafi) acceptera (de partir.) Kadhafi est isolé. Il est dans son bunker. Il ne peut se déplacer. Ce n'est pas une vie», selon le responsable rebelle. A Benghazi, les rebelles ont exprimé leur «profonde gratitude» envers Paris, après que la France a parachuté des armes aux combattants dans l'ouest du pays.
«Il ne doit y avoir aucun doute sur le fait que les Libyens des montagnes de Nafoussa (ouest) sont en vie et en sécurité aujourd'hui grâce au courage héroïque des rebelles combiné à la sagesse et au soutien français», a déclaré le vice-président du CNT, Abdel Hafiz Ghoza jeudi soir. Par ailleurs, la France a reconnu mercredi avoir livré des armes légères aux rebelles libyens, dans la région du Djebel Nafoussa, au sud-est de Tripoli.
La France avait informé l'Otan et le Conseil de sécurité de l'ONU de ses livraisons d'armes aux rebelles en Libye, a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, lors d'une visite à Moscou.
«Nous nous situons exactement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité» de l'ONU, a estimé le ministre, interrogé sur les critiques russes au sujet de ces livraisons d'armes.
«Nous avons informé le Conseil de sécurité et nos partenaires de l'Otan», a-t-il ajouté, alors qu'on lui demandait si la France avait informé au préalable l'ONU et l'Alliance atlantique de ces largages d'armes.