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Près de 3.000 délégués s'étaient rassemblés dans le Palais de l'assemblée du peuple vendredi pour entériner la nomination de Li Keqiang, 57 ans, qui était vice-Premier ministre depuis 2008. Il remplace, comme prévu, le Premier ministre sortant, Wen Jiabao.
Le parlement étant chargé d'entériner les décisions du Parti communiste chinois (PCC), la nomination du nouveau chef du gouvernement, chargé tout particulièrement de superviser l'économie, s'est faite à la quasi-unanimité. Sa candidature n'a suscité que trois voix contre et six absentions. Li Keqiang s'est ensuite levé et a serré la main du numéro un chinois, Xi Jinping, élu la veille à la présidence de la république par la même assemblée, sous les applaudissements des délégués. Wen Jiabao, très souriant, s'est dirigé vers son successeur, lui a serré la main et a échangé quelques mots avec lui.Ancien gouverneur de la province du Henan et ex-secrétaire du PCC pour la province du Liaoning, Li Keqiang va devoir s'attaquer au problème de la fracture économique et sociale qui déchire la Chine. Il devrait aussi réorienter l'économie, trop dépendante de l'investissement, vers la consommation. Plus qu'aucun autre dirigeant du PCC, Li Keqiang a été plongé dans l'agitation de la décennie de réformes lancées sous Deng Xiaoping à l'aube des années 80 et qui s'est terminée dans la répression sanglante de milliers de civils par l'armée le 4 juin 1989 à la place Tiananmen.
Diplômé en droit et docteur en économie, Li Keqiang, qui parle anglais, prend la direction d'une économie dont la croissance a ralenti l'an dernier pour tomber à son niveau le plus faible depuis 13 ans, à 7,8%, un rythme que lui envient tout de même les autres grandes puissances économiques.
Samedi, l'Assemblée nationale populaire doit procéder à la désignation des quatre vice-Premiers ministres et des membres du nouveau gouvernement.