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En plein centre de Damas, deux voitures piégées conduites par des kamikazes ont explosé dans la soirée, sans faire de victimes, selon les médias officiels et le ministre de l’Information.
Dans la province d’Idleb, une région où d’importantes portions de territoires sont sous contrôle des rebelles, sept humanitaires ont été enlevés.
“Six membres du personnel du CICR et un membre du Croissant rouge syrien ont été enlevés à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie”, a dit le porte-parole du CICR, Ewan Watson, à Genève. “Nous appelons à leur libération immédiate, inconditionnelle et en toute sécurité”, a ajouté le porte-parole.
“Le CICR et le Croissant rouge travaillent de manière infatigable pour apporter une assistance humanitaire impartiale à ceux qui sont le plus dans le besoin en Syrie des deux côtés des lignes de front”, a indiqué dans un communiqué Magne Barth, responsable de la délégation du CICR en Syrie.
La Croix rouge, une des rares organisations à travailler aussi bien dans les zones tenues par les rebelles que dans celles tenues par le régime, a indiqué que l’équipe kidnappée s’était rendue à Idleb le 10 octobre pour faire le point sur la situation des installations médicales et apporter de l’aide. “Le convoi, qui était sur le chemin du retour vers Damas, portait clairement l’emblème du CICR, qui n’est pas un symbole religieux”, a ajouté la Croix rouge. Les enlèvements sont de plus en plus fréquents en Syrie, journalistes et travailleurs humanitaires étant des cibles privilégiées. Le mois dernier, un travailleur humanitaire allemand, détenu pendant 4 mois par ses ravisseurs, avait réussi à s’échapper à Idleb, tout comme ses deux collègues en juillet, selon leur groupe Gruenhelme.
L’opposition dénonce depuis des mois le siège de Mouadamiyat al-Cham, une ville située au sud-ouest de Damas qui sert de base arrière aux rebelles pour attaquer la capitale et que l’armée pilonne quotidiennement.
A ce propos, le secrétaire général de l’ONU a décidé de nommer la Néerlandaise Sigrid Kaag pour diriger la mission conjointe entre l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée d’éliminer l’arsenal chimique syrien.
M. Ban Ki-moon a adressé dimanche une lettre en ce sens au Conseil de sécurité, qui a autorisé vendredi dernier la création de la mission conjointe.