
Alors qu'il rentrait de son travail, le général Abdallah Al-Achwal, officier du service de renseignements, a été tué par deux hommes armés en moto. Il a été atteint d'une balle au ventre et a succombé à sa blessure à l'hôpital. Selon le responsable des services de sécurité, "les premières indications montrent que la responsabilité d'Al-Qaïda est engagée dans l'attentat".
Le 6 septembre, le colonel Saleh al-Khalidi, avait été tué alors qu'il sortait de son domicile pour se présenter à une base aérienne.
Deux jours plus tôt, le colonel Al-Mounsif, officier de la sécurité des douanes, avait été assassiné à proximité de son lieu de travail. Alors qu'en août, le colonel Yehya Badi, de la sécurité politique (renseignements), avait été abattu par des inconnus qui circulaient sur une moto dans le nord de la capitale.
Ces assassinats interviennent au moment où les autorités sont en lutte contre Al-Qaïda, qui profite de l'affaiblissement du pouvoir central suite au départ de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, renforçant leur domination, notamment dans l'est et le sud du pays.
Le gouvernement d'unité nationale au Yémen essaie de restructurer les forces armées qui pâtissent toujours des répercussions de leurs divisions entre partisans et adversaires de l'ancien président.
M. Saleh avait été contraint à démissionner en février 2011, après 32 ans au pouvoir, suite à une vaste vague de protestations dans le pays. Or l'influence de plusieurs de ses partisans demeure forte au sein des forces armées.