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Pour Saïd Benfadoul, membre du bureau national du Syndicat marocain des professionnels des transports (SMPT), les conducteurs des grands taxis (1ère catégorie) en ont ras-le-bol de la concurrence féroce et illicite exercée par des sociétés de transport touristique de 3ème catégorie (TLS) relevant des agences de voyages, et ce devant l’aéroport Mohammed V et les hôtels classés de la ville.
Selon lui, ces sociétés se sont converties au transport public et se sont mises à leur disputer leur clientèle. Une démarche que M. Benfadoul a qualifiée d’illégale puisqu’elle transgresse les dispositions du cahier des charges régissant le secteur, notamment son article 3, aliéna 3, qui stipule que le transport touristique routier n’est qu’ « un service occasionnel offert dans un but commercial par un transporteur touristique routier et qui ne doit, en aucun cas, être assimilé au transport public régulier de voyageurs, à la location de véhicules avec ou sans chauffeur et à l’activité d’une agence de voyages ».
« Il y a même certains chauffeurs de véhicules TLC qui ont eu l’audace d’apposer une plaque sur le pare-brise de leurs voitures indiquant qu’il s’agit bel et bien de taxis», nous a-t-il confié.
M. Benfadoul estime qu’il y a certaine complicité entre ces sociétés de transport et certaines personnes exerçant dans les hôtels de la ville qui orientent les clients et les touristes vers les véhicules du TLS au détriment des grands taxis alors que la loi n° 31-96 portant statut des agences de voyages interdit, selon lui, ces pratiques notamment dans ces articles 1, 3, 13 et 26. « Certaines sociétés de transport touristique ont réussi à mettre en place un réseau constitué d’intermédiaires et de concierges chargés de nous dérober notre clientèle», nous a-t-il révélé.
Le syndicaliste ne mâche pas ses mots. Il pointe également du doigt la concurrence déloyale menée par certains hôtels classés qui ont recours aux établissements de location de véhicules automobiles pour transporter leurs clients à l’aéroport ou pour faire des visites de la ville. Une opération jugée illégale par lui, puisque le cahier des charges relatif à ce secteur dispose que la location ne doit en aucun cas revêtir le caractère d’un transport public ou celui d’un transport privé en commun de personnes.