
A la mi-septembre, Ban Ki-moon avait déjà lancé un appel en faveur d’une action internationale «cohérente» sur la Syrie, soulignant les «promesses non tenues» du président syrien Bachar al-Assad. S’exprimant six mois après le début de la répression sanglante en Syrie des manifestations de l’opposition, M. Ban avait expliqué qu’une action devait être entreprise alors que le dirigeant syrien avait ignoré «les appels pressants» à la fin des violences de la Ligue arabe et d’autres institutions internationales.»Alors qu’il n’a pas tenu ses promesses, trop c’est trop, et la communauté internationale doit réellement prendre des mesures cohérentes et parler d’une seule voix», avait-il déclaré. A l’époque, le bilan de la répression était de 2.600 morts.
D’autre part, cinq soldats de l’armée régulière syrienne ont été tués lundi dans des affrontements «probablement avec des déserteurs» dans le centre de la Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). «Des combats ont opposé aujourd’hui (lundi) l’armée et la sécurité à des hommes armés, qui pourraient être des déserteurs, au point de contrôle de Sawameah près de la ville de Qousseir, dans la région de Homs, causant la mort de cinq soldats et des blessures à d’autres», selon l’OSDH.