-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"

Aucun ressortissant américain n'a été tué ou blessé lors de l'attaque, a assuré dans un communiqué une responsable du département d'Etat américain, Marie Harf.
Mais un garde afghan du consulat a été tué et deux autres blessés, de même que deux policiers, a dit à l'AFP le chef adjoint de la sécurité de la province de Hérat, Abdul Hameed Hameedi.
Les 14 autres blessés sont des civils, selon un porte-parole d'un hôpital local, Mohammad Rafiq Sherzai. L'assaut a été lancé vers 05H30 locales (01H00 GMT) par un groupe de sept hommes armés qui ont fait exploser un premier véhicule près du consulat, a expliqué M. Hameedi.
Un deuxième véhicule a ensuite été mis à feu devant l'entrée principale du bâtiment, "endommageant une barrière", tandis que le personnel du consulat se réfugiait dans des abris, a-t-il ajouté.
"Cinq kamikazes ont alors échangé des tirs avec les forces de sécurité afghanes. (...) Tous les assaillants ont été tués", a assuré ce responsable.
Des soldats des forces spéciales de la Coalition étaient sur place et des hélicoptères-ambulances se sont posés dans l'enceinte du consulat, a constaté un correspondant de l'AFP.
L'attaque a été revendiquée par un porte-parole des insurgés talibans, Qari Yousuf Ahmadi.
L'attaque a été "condamnée" par l'ambassadeur américain en Afghanistan, James Cunningham, qui a accusé dans un communiqué les insurgés d'avoir "versé du sang afghan sur le sol afghan".
Un groupe de kamikazes talibans avait attaqué au début du mois une base militaire américaine située à la frontière pakistanaise sans arriver à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment.
L'intensité des violences en Afghanistan suscite l'inquiétude dans le pays alors que se profilent deux échéances cruciales pour son avenir: l'élection présidentielle d'avril et le retrait de la majorité des troupes de la mission de l'Otan d'ici la fin 2014.
Les tentatives pour négocier une paix entre le gouvernement afghan, les Etats-Unis, principal allié et soutien financier de Kaboul, et les talibans n'ont pour l'heure débouché sur aucun résultat concret.
Les talibans refusent de traiter directement avec Hamid Karzaï qu'ils considèrent comme une "marionnette" des Etats-Unis.
Le Pakistan a annoncé cette semaine son intention de libérer l'ancien numéro deux des talibans afghans, le mollah Abdul Ghani Baradar, arrêté en 2010 à Karachi, espérant que ce dernier pourra convaincre les insurgés de discuter de paix avec le pouvoir à Kaboul.