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"Nous voulions vraiment attirer l'attention sur les stars noires", a déclaré à l'AFP la directrice du Festival Clare Stewart, saluant "le dynamisme, la diversité, l'urgence, les défis et le divertissement" des films des réalisateurs de couleur présentés cette année.
Parmi les 245 films présentés, le Festival s'est ouvert avec "A United Kingdom", de la réalisatrice britannique d'origine ghanéenne Amma Asante, qui plonge dans l'histoire d'amour interracialentre le prince du Botswana Seretse Khama (David Oyelowo) et une Anglaise blanche, Ruth Williams (Rosamund Pike), dont l'union fit scandale et bouleversa l'histoire du pays africain, territoire alors appelé Bechuanaland et sous protectorat de l'empire britannique.
Pour l'actrice Rosamund Pike, ce qui aiderait à ce qu'il y ait davantage de diversité sur les écrans du monde serait de "voir ce film comme une simple histoire d'amour sans automatiquement le comparer à « 12 Years of Slave » ou « Selma », des films qui n'ont rien à voir" avec cette romance historique outre qu'ils sont interprétés et réalisés par des personnes de couleur. "Mon espoir est qu'en voyant ce film, les spectateurs se verront eux-mêmes en Ruth et Seretse, ils verront l'histoire de ce pays", le Royaume-Uni et l'histoire du Botswana, toutes deux étroitement liées, "et verront pourquoi nous sommes fiers de nous présenter comme des Britanniques et comme des Africains", a déclaré en conférence de presse David Oyelowo, acteur et co-producteur du film qui a eu les honneurs du tapis rouge à Leicester Square, dans le centre de Londres.
Pour Amma Asante, la solution est à plusieurs niveaux. Cela vient du public, des producteurs, de nous les cinéastes. C'est énorme et en même temps c'est juste (...) raconter plus d'histoires qui sont pertinentes pour le monde et comportent des personnages légèrement différents de ceux que nous sommes habitués à voir".