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Le communiqué du prétendu «ministère de l’Information» des séparatistes, relayé ensuite par la non moins prétendue agence « SPS » est, on ne peut plus douteux. D’abord et comme il est de coutume, c’est exclusivement au pays hôte, dans ce cas la Côte d’Ivoire, que revient le droit d’adresser des invitations et non pas aux services de la commission africaine. Ensuite, c'est à ce pays hôte de délivrer les visas d’entrée sur son territoire aux délégations des pays conviés.
L’exemple du refus de la Russie d’accorder des visas à une délégation de jeunes du Polisario pour participer au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui a eu lieu du 14 au 22 octobre à Sotchi, est à ce titre édifiant. Et pourtant, le Front avait été convié par la Fédération mondiale des jeunes démocrates qui avait organisé l’événement mais Moscou en avait décidé autrement.
Par ailleurs à l’occasion de sa réunion du 16 octobre à Addis-Abeba, le Comité exécutif de l’UA menaçant la côte d’Ivoire de délocaliser le sommet au siège de l’organisation à Addis Abeba lui avait donné un délai -expiré le 27 octobre- pour convier tous les membres de l’UA sans exception au sommet UA-UE. Cette question de la présence du Polisario était au menu des entretiens, jeudi 26 octobre à Conakry, entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue guinéen Alpha Condé qui exerce pendant quelques mois encore la présidence tournante de la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine. Mais Abidjan ne souhaite pas inviter la «RASD» alors que l’Algérie et l’Afrique du Sud l’exigent.