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Selon un gréviste, la tension trouve son origine dans le dossier revendicatif du personnel présenté en décembre dernier. Mais, selon la même source, le chef de service des ressources humaines en a décidé autrement, relevant d’un cran le bras de fer entre les employés et le patron, en parfaite dérogation du Code du travail.
L’administration de l’établissement de jeu fonde sa décision de licenciement en représailles contre trois salariés accusés de coups et blessures, de chantage et d’interdiction d’accès à un client.
Selon les salariés mis en cause, l’accusation n’est qu’un prétexte monté de toutes pièces par le chef du service des RH pour contrecarrer leurs activités syndicales.
Du reste, des témoignages certifiés du client présumé agressé et de témoins confortent la thèse de la manœuvre orchestrée par l’administration pour « se venger des trois syndicalistes ». Selon les témoignages, le client en question A.J.F certifie avoir été raccompagné, sans violence, jusqu’à l’entrée du casino par trois personnes après un différend avec une serveuse, version confirmée par un témoin. A.J.F affirme avoir été expressément encouragé par le chef du service des RH à porter plainte pour maltraitance contre les trois salariés pour permettre à ce dernier de « les mettre à la porte ». Munie de cette plainte, l’administration n’a pas hésité à licencier temporairement les trois salariés. Le client, pris de remords, se rebiffe et retire sa plainte expliquant dans quel contexte on l’y a poussé, d’où la thèse du complot pour museler la voix des revendications salariales du personnel du Casino Shems et hypothéquer leurs actions.
Le sit-in des salariés devant le casino d’Agadir, engagé vendredi dernier pour une durée de 96 heures contre le licenciement de trois camarades de travail s’est poursuivi jusqu’au mardi.