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Pour le responsable de la médiathèque à l’Institut français de Fès, Hassan Idbrahim, cette publication est conçue sous forme de récit relatant la saga d’une famille marocaine, pétri d’un humanisme profond, relevant que le texte est d’un ton autobiographique, déployant un substrat protéiforme, pluriel qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Se situant dans un cadre purement marocain, celui de la 2ème moitié du 20ème siècle, on y touche un certain nombre d’éléments, à la fois, sociologiques, anthropologiques, culturels, historiques, imaginaires, civilisationnels qui témoignent d’une évolution des mentalités et de la société et qui témoignent également des contradictions de cette société, a-t-il ajouté. Et d’expliquer, parfois, qu’elles sont difficiles à admettre et à accepter par les uns et les autres. Certes, les personnages sont tantôt limités par le cercle familial, tantôt ils le dépassent pour s’ouvrir à travers des interactions à des espaces publics investis par le regard de la narratrice comme le hammam et la rue.
Née à Rabat, Soumeya Abdelaziz mène une carrière très riche et variée (artiste pluridisciplinaire : auteur-mélodiste-interprète, peintre et scénariste), et a travaillé pendant 15 ans en tant que psychologue clinicienne auprès des jeunes en difficulté dans des Centres de protection de l’enfance du ministère de la jeunesse et des Sports, puis comme directrice d’une Maison de jeunes à Marrakech. Une figure de la scène artistique, connue, entre autres, en tant que chanteuse à la voix originale. Elle est aussi auteur de deux séries télévisées ainsi que de nombreuses chansons, opérette et vidéos-clip ayant pour sujets la lutte contre la drogue et le sida chez les jeunes, l’exploitation des petites bonnes au Maroc, ou l’émigration clandestine.