
-
Driss Lachguar prône la nécessité d’une présence effective des pays du Sud au sein des instances décisionnelles internationales
-
SM le Roi offre un dîner en l'honneur des invités et des participants au 17ème SIAM, présidé par le chef du gouvernement
-
Machij El Karkri : Il nous revient, en tant que parti progressiste, de rétablir la vérité et de démontrer que le plan d’autonomie est la solution qui garantit le mieux la dignité, la paix et la stabilité
-
La bureaucratie asphyxie les réformes
Intervenant au titre du point 4 du débat général, Mme Rabab Eddah, de l’ONG Promotion du Développement Économique et Social (PDES), a souligné que la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf nécessite une attention urgente, car les habitants y sont confrontés à de graves violations en l'absence de tout contrôle ou protection juridique.
Elle a noté que le polisario continue d’imposer des politiques répressives qui musèlent toute voix dissidente et privent les populations de leurs droits les plus élémentaires. Le polisario impose de graves restrictions à la liberté d'expression, tout en harcelant les défenseurs des droits humains, les journalistes, les militants et les blogueurs, a-t-elle dit.
Ces violations commises par le polisario à l’encontre des défenseures des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, restent loin de tout contrôle du pays hôte, l'État algérien, qui assume l'entière responsabilité des violations commises sur son territoire conformément aux règles du droit international, a ajouté la militante sahraouie.
De son côté, Mme Saadani Maolainin, de l’ONG "OCAPROCE International", a exprimé sa préoccupation concernant l’absence de liberté d’expression et d’opinion dans les camps de Tindouf, soulignant que les populations sahraouies ne peuvent pas exercer ce droit fondamental essentiel garanti par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, sans crainte de représailles ni de punition. Selon cette ancienne déportée sahraouie à Cuba, des milliers de personnes dans les camps de Tindouf ont été torturées et emprisonnées pour avoir simplement dénoncé la réalité sur le terrain ou pour avoir osé manifester pacifiquement contre l’injustice et l’impunité.
Dénonçant cinquante ans d’impunité et d’injustice sociale contre les populations vulnérables des camps de Tindouf, Mme Saadani a appelé à une véritable solution pacifique au conflit créé autour du Sahara marocain, affirmant, à ce propos, que le plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc est une solution juste qui garantit les droits humains et les conditions d’une vie digne pour la population locale.