-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
En réponse à la première question, la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l'étranger (MRE) a indiqué que la diplomatie économique occupe une place de choix dans la politique extérieure du Royaume, mettant en avant les actions déployées afin de mettre l'effort diplomatique au diapason avec la nouvelle donne internationale.
En réponse à la seconde question, la ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille a insisté sur la nécessité de faire preuve de vigilance concernant les chiffres qui circulent au sujet des enfants délaissés et ceux de la rue.
A cet égard, elle a cité le rapport de la présidence du ministère public pour l’année 2018, qui fait état de 360 nouveau-nés abandonnés et de 1.741 enfants délaissés, tandis que le nombre de jugements rendus par le juge des mineurs pour abandon a atteint 1.422.
Concernant la question relative à l'enseignement universitaire public, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a précisé que notre pays compte aujourd'hui un total de 145 établissements.
Il s'agit de 61 établissements à accès ouvert et 84 autres à accès limité, répartis sur 36 préfectures et provinces, a-t-il noté en précisant que le Maroc compte 12 universités publiques dont la présidence est basée dans huit régions, sachant que le ministère étudie la possibilité de mettre en place une université à part entière dans la région de Drâa-Tafilalet et une autre dans les provinces du Sud du Royaume.
Les députés ont d'autre part abordé la question du retard pris dans la réponse aux questions écrites présentées par les membres de la première Chambre, insistant à ce propos sur la nécessité d'apprécier à sa juste valeur le travail de l'institution parlementaire. Ils ont appelé le gouvernement à faire en sorte que les questions soulevées reçoivent des réponses dans des délais raisonnables, faute de quoi les questions elles-mêmes perdent de leur utilité, sans oublier qu'il s'agit souvent de dossiers liés aux attentes des citoyens.
Prenant la parole dans ce cadre, le ministre d’Etat chargé des droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement a précisé que, durant le mandat actuel, l'Exécutif a répondu à 9.134 questions sur un total de 15.948, soit un taux de réponse ne dépassant pas les 57,27%.
Il a souligné, dans ce contexte, que cinq départements s'accaparent la plus grande part des questions présentées, à savoir le ministère de l'Intérieur qui a répondu à 2.066 questions sur un total de 2.376, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts avec 678 questions sur 1.092, le département de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (1.397 sur 1.995 questions), le ministère de la Santé (972 sur 1.871 questions) et le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau (2.168 questions posées).