Les puissances occidentales disent avoir de plus en plus de preuves d'activités nucléaires en Iran liées au développement d'une charge nucléaire pour missile.
Le programme nucléaire iranien "va dans une direction extrêmement préoccupante", dit un communiqué commun de l'Allemagne, des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne émis mercredi lors d'une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Dans un rapport, l'agence onusienne explique que la République islamique a commencé à installer des machines en vue de l'enrichissement d'uranium à un niveau élevé dans un bunker souterrain près de la ville sainte de Qom.
"L'absence de logique économique ou commerciale pour un si grand nombre d'activités nucléaires réalisées en ce moment en Iran, et les preuves de plus en plus grandes de la dimension militaire de ces activités font planer de profondes inquiétudes sur les motivations de l'Iran", a déclaré l'ambassadeur de Grande-Bretagne auprès de l'AIEA, Simon Smith.
Les récentes tentatives de Téhéran de faire preuve de davantage de transparence ont été qualifiées "d'offensive de charme" par Gly Davies, son homologue des Etats-Unis.
"Donner des réponses évasives à l'AIEA, se moquer des obligations du Conseil de sécurité des Nations unies et monter cette récente offensive de charme ne reflètent pas une vraie volonté de mettre un terme aux inquiétudes", a-t-il dit.
Les puissances occidentales appellent l'Iran à cesser d'enrichir du combustible nucléaire et accusent Téhéran de chercher à se doter d'armes nucléaires, ce que dément la République islamique.
Le négociateur iranien sur le dossier nucléaire, Saeed Jalili, a fait savoir dimanche dans une lettre adressée à Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère, que son pays était disposé à reprendre des négociations avec les grandes puissances.
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