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En réaction au tourbillon médiatique et professionnel qui s’en est suivi, l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME), notamment, a conséquemment réuni, d’urgence, son Bureau exécutif le 4 janvier 2024 , réunion qui a été sanctionnée par la publication d’un communiqué qui, après avoir donné lecture des faits ayant engendré les remous et le mécontentement des professionnels du secteur de la presse et des médias, a fait des propositions prenant en compte les intérêts des journalistes prétendant à leurs cartes professionnelles mais aussi les règles objectives qui devraient être observées pour les obtenir.
Ainsi, le communiqué indique, de prime abord, que l’ANME « suit avec préoccupation le déroulé de la procédure d’obtention de la carte de presse professionnelle pour l’année 2024 ».
Le Bureau exécutif de l’ANME a observé que la démarche suivie par ladite commission provisoire a été entachée de dysfonctionnements et de difficultés « ayant entravé son déroulement dans des conditions fluides et satisfaisantes ». Car, explique-t-on, bien que la mise en place d’une plateforme électronique dédiée au dépôt distanciel, donc digital des demandes de cartes de presse soit une initiative louable en soi, cela s’est heurté à des difficultés techniques et des lacunes signalées par une multitude de journalistes et d’éditeurs, en l’occurrence une fréquence de bugs sur la plateforme et des difficultés quant au téléchargement des documents réclamés et présentés par les candidats au sésame et au traitement de nombre de cas.
De ce fait, note le communiqué, le lancement de cette plateforme digitale s’est avéré précipité car insuffisamment préparé, « la communication supposée avec les usagers et la généralisation de son usage en évoquant les cas auxquels seraient confrontés les utilisateurs et les solutions préconisées n’ayant pas été accessibles pour l’ensemble des journalistes, à tel point que nombreux sont ceux qui se sont retrouvés devant la mention « refusé » injustifiée et dénuée de toute information signifiant que ce refus est définitif ou provisoire ».
Par ailleurs, outre l’insuffisance des délais impartis pour l’inscription des demandes justifiant de multiples prorogations, a relevé l’ANME, la commission n’a pas informé les intéressés de la possibilité d’obtention de leur carte de presse au siège même du Conseil national de la presse (CNP) encore en vigueur.
Là-dessus, il a été également relevé qu’ont été rejetées les demandes de renouvellement des cartes de presse présentées par les journalistes dont les rémunérations mensuelles sont inférieures à 5800,00 dirhams.
A cet effet et « eu égard à ces développements et afin d’éluder toute confusion, le Bureau exécutif a tenu ce jeudi 4 janvier 2024 une réunion d’urgence dédiée à l’examen de cette situation et a émis les propositions suivantes souhaitant qu’on les prenne en compte :
- Maintien du délai de dépôt des
- Envoi de correspondances à tous
- A l’instar des pratiques en vigueur de toutes les plateformes digitales, mise en place d’un système soutenu par des ressources humaines suffisantes (Help Desk) à même de réceptionner les centaines de demandes d’explication ou d’assistance à distance par le biais d’un numéro vert à l’aide de lignes téléphoniques suffisantes pour l’accueil de tous les appels.
- Concernant le montant du salaire minimum, il est nécessaire de distinguer la catégorie des journalistes de la presse écrite à laquelle s’applique la convention collective de 2005 fixant le salaire minimum à 5800,00 dirhams par Rapport aux journalistes des sites électroniques qui n’étaient pas alors partie prenante de ladite convention collective et ainsi fixer le salaire minimum de ces derniers, exceptionnellement cette année à 4000,00 dirhams à condition que le salaire minimum soit uniforme l’année prochaine et fixé à 5800,00 dirhams aussi bien pour le journaliste de la presse écrite que celui de la presse électronique ».
Rachid Meftah