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S’exprimant lors d’une conférence de presse, organisée le 30 mars, en marge du premier Forum international du tourisme durable, M. Chaid a expliqué que la ville de Zagora a enregistré un taux d’occupation des hôtels classés estimé à 12%, en baisse par rapport à l’année précédente. Un taux qui en dit long, selon lui, sur les contraintes qui entravent l’essor d’une activité touristique dans la région vu l’exclusion et l’absence de points de ralliement avec le reste du Maroc. A ce propos, il a évoqué la question de l’aérodrome de la ville qui est opérationnel depuis plus trois ans mais qui a du mal à démarrer ses activités du fait que la RAM s’est désengagée des conventions qu’elle a signées avec les responsables de la région.
L’intervenant a soulevé également le problème du tunnel de Tichka. Un projet qui est censé raccourcir la route entre Marrakech et Ouarzazate en une heure. Il a précisé que le projet peine à démarrer même si les travaux d’une partie de la route ont été déjà entamés.
De son côté, le secrétaire général de la province de Zagora a noté l’absence de politiques publiques intégrées au niveau de la région. A cette occasion, il a révélé que les politiques de développement menées restent insuffisantes faute de coordination entre les intervenants.
Pour remédier à cette situation, un projet de développement territorial des vallées de Draâ et de Maidir a été conçu après trois ans de réflexion avec un budget de 80 millions de DH dont 60 MDH alloués par le Fonds de développement rural et 20 MDH par d’autres partenaires. Le projet comporte plusieurs axes, en l’occurrence, l’instauration d’une agriculture et d’un tourisme alternatif, la revalorisation et la conservation du patrimoine, le soutien aux acteurs locaux et enfin le renforcement des infrastructures, a révélé M. Chaid.
Pour sa part, Nacer Boukcim, commissaire du Forum, a précisé que cet événement est l’occasion idéale pour mettre en place un diagnostic participatif entre l’ensemble des intervenants dans le développement de la région. «Notre objectif est d’ouvrir les canaux de communication et de débat entre les acteurs pour dégager un dialogue sur le genre de tourisme qu’on veut et le modèle à mettre en place», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «C’est pourquoi on insiste sur le fait d’intégrer l’ensemble des acteurs. Ainsi, on a fait appel aux chercheurs, aux opérateurs, aux ONG, aux services extérieurs des ministères et à des acteurs institutionnels».