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A mi-chemin entre le surréalisme et le pop art, les œuvres de Mouhcine, alias “Caiiyzar” publiées sur le compte Instagram “Bledmag”, sont une manière de réconcilier la jeunesse marocaine avec un univers artistique qui leur laisse peu de place, car de moins en moins populaire et de plus en plus élitiste.
Les photomontages réalisés par cet étudiant en informatique à Rabat ne laissent pas indifférent. Difficile qu’il en soit autrement, tant la composition de ses œuvres est aussi insolite qu’harmonieuse. Mêlant des moments du quotidien à des personnages de mangas, ces bandes dessinées japonaises qui ont grandement œuvré à la renommée mondiale de la culture nippone. “Il y a quelques années, j’ai visionné frénétiquement des animés et mangas japonais”, nous explique Mohcine. “Et petit à petit, j’ai commencé à imaginer un monde où les caractères et personnages fictifs existaient réellement”. Une idée loin d’être révolutionnaire, mais il fallait tout de même y penser.
Magnifiés par une exécution ciselée, les photomontages à découvrir sur @bledmag brillent par leur originalité. Ils suscitent forcément la stupéfaction, en apercevant l’un des personnages de One Piece, le manga le plus populaire sur la planète, errer dans les rues étroites, peintes en bleu de la ville de Chefchaouen ou poser devant l’un des monuments historiques du Maroc. Ou encore, en voyant Naruto, personnage issu du manga éponyme, tenter d’échapper à un coup de matraque.
L’imagination fertile de Mohcine est née de simples inspirations. Ce processus créatif à la teinte humoristique qui ne se dément pas s’est traduit par des photomontages insolites réalisés grâce à des logiciels tels que “Photoshop et parfois PicsArt”, précise l’artiste à qui il faut en moyenne une heure en moyenne pour réaliser une oeuvre.
Bien qu’il n’ait reçu aucune formation artistique par le passé, Mohcine prouve que rien n’est impossible quand la détermination et la volonté sont au rendez-vous. D’autant que ces intentions sont louables. “Mon but est avant tout d’exposer la culture marocaine aux yeux du monde. Ses monuments et la beauté de certains quartiers et villes”, assure le jeune artiste.
Malheureusement, et malgré un compte, @bledmag, dont les abonnés se comptent en centaines, Mohcine avoue qu’il ne serait pas contre un minimum de soutien. Il aurait certainement aimé que ses œuvres jouissent d’une plus grande exposition dans des galeries d’art par exemple. Mais quoi de mieux qu’Internet et les nouvelles technologies pour profiter d’une large audience ? En comparaison à l’époque où le principe du photomontage a pris son envol, Internet est une aubaine inestimable.
Décrite comme un assemblage de photographies réalisées par collage ou par logiciel, la technique du photomontage s’est véritablement affirmée dans les années 1920. Une époque où la photographie a déjà envahi tous les secteurs : portraits, presse, mode et pub. Aujourd’hui, les temps ont certes changé, la technologie a facilité cette expression artistique, mais le principe et les éléments de l’équation sont les mêmes : un homme, une imagination et des photos.
En choisissant Instagram comme support, Mouhcine a misé sur le média idoine. Preuve en est, les photomontages fantastiques de Zak Eazy. La renommée de ce graphiste et artiste digital, il la doit à son compte Instagram suivi par plus de 10.000 abonnés, où il explore toutes les possibilités artistiques de la photographie, en nous embarquant dans un univers onirique et de toute beauté. Certes, ses œuvres sont un peu moins minimalistes que celles publiées dans Bledmag, mais qui sait, elles sont peut-être le reflet de l’évolution artistique de Mouhcine.
Les photomontages réalisés par cet étudiant en informatique à Rabat ne laissent pas indifférent. Difficile qu’il en soit autrement, tant la composition de ses œuvres est aussi insolite qu’harmonieuse. Mêlant des moments du quotidien à des personnages de mangas, ces bandes dessinées japonaises qui ont grandement œuvré à la renommée mondiale de la culture nippone. “Il y a quelques années, j’ai visionné frénétiquement des animés et mangas japonais”, nous explique Mohcine. “Et petit à petit, j’ai commencé à imaginer un monde où les caractères et personnages fictifs existaient réellement”. Une idée loin d’être révolutionnaire, mais il fallait tout de même y penser.
Magnifiés par une exécution ciselée, les photomontages à découvrir sur @bledmag brillent par leur originalité. Ils suscitent forcément la stupéfaction, en apercevant l’un des personnages de One Piece, le manga le plus populaire sur la planète, errer dans les rues étroites, peintes en bleu de la ville de Chefchaouen ou poser devant l’un des monuments historiques du Maroc. Ou encore, en voyant Naruto, personnage issu du manga éponyme, tenter d’échapper à un coup de matraque.
L’imagination fertile de Mohcine est née de simples inspirations. Ce processus créatif à la teinte humoristique qui ne se dément pas s’est traduit par des photomontages insolites réalisés grâce à des logiciels tels que “Photoshop et parfois PicsArt”, précise l’artiste à qui il faut en moyenne une heure en moyenne pour réaliser une oeuvre.
Bien qu’il n’ait reçu aucune formation artistique par le passé, Mohcine prouve que rien n’est impossible quand la détermination et la volonté sont au rendez-vous. D’autant que ces intentions sont louables. “Mon but est avant tout d’exposer la culture marocaine aux yeux du monde. Ses monuments et la beauté de certains quartiers et villes”, assure le jeune artiste.
Malheureusement, et malgré un compte, @bledmag, dont les abonnés se comptent en centaines, Mohcine avoue qu’il ne serait pas contre un minimum de soutien. Il aurait certainement aimé que ses œuvres jouissent d’une plus grande exposition dans des galeries d’art par exemple. Mais quoi de mieux qu’Internet et les nouvelles technologies pour profiter d’une large audience ? En comparaison à l’époque où le principe du photomontage a pris son envol, Internet est une aubaine inestimable.
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