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En plus du non-respect des horaires d’ouverture qui constitue l’éternelle pomme de discorde entre les pharmaciens, de nombreuses doléances sont derrière le coup de gueule des officinaux, dont la non-application de la loi qui permet de définir et lister les dispositifs médicaux légaux réservés aux pharmaciens. Selon la FNSMP, cette pharmacopée permettrait de fixer les normes de la vente du matériel comme les implants mammaires, le matériel pour opérer, les prothèses auditives, oculaires, stents cardiaques, etc. Ils sont parfois vendus chez de simples commerçants comme des accessoires. Pourtant, ils devraient relever des prérogatives des pharmaciens comme cela est en vigueur dans le reste du monde. Il faut dire qu’il y a aujourd’hui un vrai danger de voir des gens qui n’ont pas fait des études idoines vendre des produits dont ils ne connaissent ni les indications thérapeutiques, ni les contre-indications et a fortiori les dangers éventuels qu’ils peuvent représenter pour la santé des citoyens. Pour la FNSMP, il est impératif d’avoir une meilleure réglementation pour avoir une traçabilité des dispositifs médicaux avec un numéro de lot et une date de péremption, ainsi qu'un encadrement des prix.
Rappelons enfin que la publication de l’arrêté sur la pharmacopée nationale aurait pour conséquence la fermeture d’un grand nombre de magasins spécialisés dans la vente de dispositifs médicaux et qui sont gérés par des non-pharmaciens.